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Archive for the ‘Théâtre’ Category

Chers Amis, le 29 Mai approche et le mois de Juin s’annonce heureux !

Depuis plus de 5 années, je reçois et participe à la publicité de nombreuses pièces de théâtre, je reçois de nombreux artistes et écrivains et…

Et si c’était à mon tour ?

Vous voir et accueillir vos impressions sur « L’ombre d’Oscar Wilde » ?

Je vous présente les comédiens, ce sont tous des professionnels et leur travail est (objectivement ?) remarquable parce que mon texte n’est pas facile du tout à « dire » ou à interpréter…

Eric Geynes (Frank Harris) et Jean Dominique Peltier (Octave Mirbeau)

Marie Véronique Raban (Alice Mirbeau)

Sylvain Lablée (André Gide -jeune-)

Au centre : Bertrand Monbaylet (Jules Renard)

A droite : Didier Morvan (Laurent Tailhade)

Bernard Maltère (Edmond de Goncourt) et…

Hélène Laurca (Rachilde)

Merci à tous !

Lou FERREIRA

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Rainer Maria Rilke

Qui n’a pas lu « Lettres à un jeune poète  » ? Ecouter et lire uniquement ce texte (pour faire connaissance avec Rilke), c’est se souvenir de ses conseils poétiques, artistiques et humains pour recevoir l’art dans toute sa violence et sa nudité.
Les œuvres de Rainer Maria Rilke sont honorées et au service de nous tous grâce à la fondation qui porte son nom et dont le travail est simplement remarquable… (cliquez sur ce petit lien) : fr

Je reparlerai de lui très bientôt.

Et puis… Laurent Terzieff… Ce génie de l’interprétation et de l’incarnation des failles humaines et des mots d’auteurs, a pu lire, quelques temps avant sa disparition (en 2010), des poèmes de Rilke : jamais un être n’aura fait une telle unanimité quant à son art..
Je l’ai rencontré à deux reprises en 2008 pour lui remettre le texte d’un philosophe, et je n’invente rien : lorsqu’il s’est approché de moi avec un respect évident, il émanait de lui une aura, une douceur pourtant douloureuse qui exigeait une pudeur et le devoir de se remettre en question. Ni Rilke, ni Terzieff n’ont savouré leur art avec quiétude : leur intransigeance appelait beaucoup d’humilité… Terzieff nous manque beaucoup. Le comédien Jean Rochefort a dit (en substance) le jour de ses funérailles :  » il a tout donné pour l’art alors qu’il pouvait faire une carrière internationale au cinéma. Il n’a trahit aucun de ses principes, moi oui, et j’en éprouve du mépris pour moi-même « .

Merci à tous ces artistes sans lesquels on ne peut vivre…

lien : livre.fnac.com

Et aussi :

Merci…

Lou. F

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La pièce et les comédiens connaissent un réel succès ! Voici trois autres photos -pardonnez ces clichés qu’un spectateur anonyme m’a fait parvenir-, mais l’ambiance donne le ton :

Rachilde (Hélène Laurca)

Alice Mirbeau (Marie Véronique Raban) et Edmond de Goncourt (Bernard Maltère)

Laurent Tailhade (Didier Morvan) et Rachilde (Hélène Laurca)

Voici la critique de Marie Ordinis, auteure, metteur en scène et comédienne dont j’espère faire la connaissance un jour !

sur son blog : lombre-doscar-wilde-de-lou-ferr…

et ci-dessous :

L’ombre d’Oscar Wilde de Lou Ferreira

En France c’est chez Octave Mirbeau esprit libre que la notion d’endoctrinement révolte et son épouse cette Alice ex-comédienne avec laquelle il entretient des relations complexes, que toutes sortes d’auteurs dont Gide et Jules Renard mais aussi Edmond de Goncourt sont accueillis en Avril 1895. Ce mois-là Oscar Wilde comparaissait devant une cour de justice anglaise pour y répondre de ses délits, à savoir sa liaison retentissante avec le fils du Marquis de Queensberry, et le fait qu’il n’ait pas voulu qu’on étouffe l’affaire. On connaît la suite.

Ici, chez Mirbeau, chacun de ces prestigieux hommes de lettres de générations différentes ainsi que leur consoeur Rachilde qui a reçu Wilde dans son fameux salon littéraire, viennent dire ce qu’ils ressentent à la nouvelle de ce procès inutile et infâmant : ils se concertent pour tenter d’organiser la défense d’Oscar. Ce faisant chacun parle aussi de lui-même, sans se raconter, et Lou Ferreira qui nous les fait redécouvrir nous les présente comme jamais les manuels de littérature n’ont su ou pu le faire. Une telle démarche fascine et vous guettez les répliques de chacun de ces littérateurs, hommes d’esprit généreux mais souvent plus que caustiques . Cela donne : « Comment peut-on être écrivain et rester fidèle ? » et dans un anglais parfait ( remerciements à Olivier Bruaux ) « happiness… and pleasure ? » .

La partition est éclatante, les comédiens la servent de façon brillantissime, dans des costumes et moustaches d’époque ; leurs déplacements sont parfaitement organisés. Cette fois encore la scène de la salle Laborey avec son grand escalier central est un lieu inspiré et inspirant.

Marie Ordinis.

LES DATES ET LA DISTRIBUTION :

MERCI A TOUS !

Lou FERREIRA

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L’esthète, l’esprit et les préoccupations du Dandy sont subtilement observés dans ce dessin de Massimiliano :

N’oubliez pas, entre deux ouvrages littéraires et philosophiques, de prendre le temps de visiter cette galerie inspirée de Massimiliano Mocchia Di Coggiola… : Disegni.html

Je salue sa belle épouse Sorrel au passage qui a participé avec lui et Stella Polaris aux sublimes séances de Photos de Louise Ebel, incarnant Hérodiade de « Salomé »… Je vous présente celle-ci :

lien : dr-sktechys-salome

Cette présence….

Lou Ferreira

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Merlin Holland, et en arrière plan, son grand-Père Oscar Wilde.
(Avec l’aimable autorisation de M.Holland)

Oscar Wilde, vous le savez tous, avait deux fils : Cyril et Vyvyan. Cyril est mort au début de la première guerre mondiale en France, et Vyvyan a eu un fils tardivement: Merlin. Je ne vais pas faire ici une biographie, vous en trouverez de nombreuses aisément, des plus élaborées aux plus stupides.

Merlin Holland est un homme qu’on ne dérange pas. Ou plus.
Je l’ai rencontré un soir de Novembre 2005 alors qu’il présentait dans une librairie parisienne l’un de ses ouvrages : le procès d’Oscar Wilde :
(Editions du Stock, Paris 2005)

Son français frôlait la perfection et sa présence discrète et élégante contrastait évidemment avec son aïeul flamboyant. Pourtant, les traits de Wilde sont inscrits sur son visage aux accents mélancoliques et ce qu’il avait à nous dire était touchant à plusieurs niveaux. Parce qu’il découvrait chaque année de multiples détails sur Oscar Wilde qui le fascinaient et dans le même mouvement, il aurait aimé que cet héritage familial (Wilde, l’auteur à succès et à scandale) lui soit moins pesant.

Il a pourtant résisté. Ce n’est qu’après l’âge de 40 ans qu’il se décide à connaitre plus en profondeur qui était ce « génial » grand-père dont le monde parlait de plus en plus et dont son père Vyvyan lui avait transmis de beaux souvenirs avant de s’en aller… Les universitaires, les journalistes le pressaient régulièrement mais il ne cédait à aucune injonction, sauf lorsque le besoin personnel, intime, s’est imposé à lui. Merlin Holland s’est alors attaché à récolter pendant près de 20 ans les informations les plus précieuses de par le monde sur Oscar Wilde et il ne transformera alors aucune réalité, il n’embellira ou ne déformera rien : ce n’est pas Élisabeth Nietzsche et encore moins Alice Mirbeau…!

Il essaie de prendre du recul et il y parvient; ce qu’il publie conserve toujours le souci de l’exactitude et de l’objectivité.
L’objectivité…
Quel duel intérieur doit vivre cet homme qui voit la célébrité de Wilde devenir de plus en plus importante à travers le monde… Comment refuser les multiples invitations : que ce soit pour la « SALOMAYBE ?  » réalisé par Al Pacino, l’inauguration à Paris de la première bibliothèque Oscar Wilde le 25 Novembre dernier, et la réfection (à laquelle il tenait beaucoup) de la tombe de Wilde au Père Lachaise qui se dégradait sous les traditionnels baisers au rouge à lèvres des admirateurs ?

Comment gérer cette histoire intime, privée et publique à la fois ? Celle qui attise encore les haines ou trop de ferveur indécente ?
Merlin Holland le sait, la paix, il ne la connait qu’en posant une distance nécessaire avec les multiples associations qui le réclament, aux comédiens qui jouent les pièces de son grand-père des centaines de fois chaque année de par le monde, et aux « fanatiques » qui se perdent encore à voir Oscar Wilde en lui.

Le jour où j’ai fait sa connaissance, il y avait un jeune homme devant moi qui avait acheté un livre de son grand-père, alors que Merlin venait pour la dédicace de son ouvrage sur le procès Wilde. Le jeune homme insistait. Merlin Holland a refusé poliment. Comment conserver une quiétude qui est la sienne, lorsque même ses propres ouvrages se confondent avec ceux de Wilde ?
Si certains d’entre vous ne connaissent pas encore l’Histoire de la famille de Merlin Holland, donc celle d’Oscar Wilde avant tout, il ne vous reste qu’à vous procurer cette petite biographie que Merlin a publié pour le centenaire de la mort de son grand-père. C’est un bijou, mais un bijou sans concessions. Comme son auteur.

Lou FERREIRA

( Collection Anatolia, Editions du Rocher)

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J’ai rencontré Gyles Brandreth à deux reprises, et la dernière fois que je l’ai croisé, c’était pour ma lecture de « L’ombre d’Oscar Wilde » au théâtre du Nord-Ouest. Cet homme, d’une délicatesse humaine inouïe, est venu écouter mon texte.
Hallucinant….
Quel écrivain à succès me ferait cet honneur en France ? Vous riez, mais il suffit d’être secrétaire dans une émission de télévision pour se croire star. Hilarant en effet.
Gyles Brandreth a vendu des milliers d’exemplaires de ses quatre romans « policiers », traduits dans le monde entier et en France dans la collection 10 / 18 en particulier :


« Oscar Wilde et le jeu de la mort »


 » Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles  »

« Oscar Wilde et le nid de vipères »

« Oscar Wilde et le cadavre souriant »

A partir de détails infimes et intimes sur la vie même de Wilde, ses fréquentations (lieux et amis), et la coïncidence de nombreux faits de son existence avec les intrigues judicieusement ficelées, Gyles Brandreth a réalisé le rêve de nombreux admirateurs du dramaturge irlandais : le ramener à la vie avec un luxe de précisions et d’intrigues policières qui ont plu et plairont également à ceux qui ne s’intéressent pas nécessairement au poète.
C’est tout simplement impressionnant…

De plus, en décembre dernier (peut-être me confirmera t-il qu’il existe d’autres dates ?), il a interprété le rôle de Lady Bracknell dans  » The importance of being Ernest » à Londres : Un succès !

Voici deux portraits de cet homme admirable, fin et amusant :

et l’affiche le représentant en Lady Bracknell :

Voir son site / Blog : gylesbrandreth.net

Comme j’aurais aimé applaudir l’homme, le comédien et l’auteur …!

Lou

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Chers Amis,
Voici 2 photos : elles présentent tous les comédiens qui ont su tenir et soutenu ce texte avec classe en entrain ! Et ce sont de belles personnalités….
Ici, le décor n’était pas éclairé, donc rassurez-vous, il y avait l’essentiel pour imaginer un joli Salon Littéraire !

(De gauche à Droite : Jean Dominique Peltier (Octave Mirbeau), Rachilde (Hélène Laurca), Bernard Maltère (Edmond de Goncourt), Marie Véronique Raban (Alice Mirbeau), Eric Geynes (Frank Harris), Bertrand Monbaylet (Jules Renard), Didier Morvan (Laurent Tailhade) et Sylvain Lablée (André Gide jeune).

Ici, je vous présente Célia Clayre, la metteur en scène (jolie rousse) et moi, Lou, l’auteur avec mon petit gilet vert d eau.
Dans une vie, cela n’arrive pas souvent alors, je ne me refuse pas ce plaisir !

Et ci-dessous, vous trouverez la critique d’une femme que je ne connais pas, mais qui est elle-même comédienne et metteur-en scène :

« L’ombre d’Oscar Wilde de Lou Ferreira »

En France, c’est chez Octave Mirbeau esprit libre que la notion d’endoctrinement révolte et son épouse cette Alice ex-comédienne avec laquelle il entretient des relations complexes, que toutes sortes d’auteurs dont Gide et Jules Renard mais aussi Edmond de Goncourt sont accueillis en Avril 1895. Ce mois-là Oscar Wilde comparaissait devant une cour de justice anglaise pour y répondre de ses délits, à savoir sa liaison retentissante avec le fils du Marquis de Queensberry, et le fait qu’il n’ait pas voulu qu’on étouffe l’affaire. On connaît la suite. Ici, chez Mirbeau, chacun de ces prestigieux hommes de lettres de générations différentes ainsi que leur consœur Rachilde qui a reçu Wilde dans son fameux salon littéraire, viennent dire ce qu’ils ressentent à la nouvelle de ce procès inutile et infâmant ; ils se concertent pour tenter d’organiser la défense d’Oscar.

Ce faisant chacun parle aussi de lui-même, sans se raconter, et Lou Ferreira qui nous les fait redécouvrir nous les présente comme jamais les manuels de littérature n’ont su ou pu le faire. Une telle démarche fascine et vous guettez les répliques de chacun de ces littérateurs, hommes d’esprit généreux mais souvent plus que caustiques. Cela donne : « Comment peut-on être écrivain et rester fidèle ? » et dans un anglais parfait (remerciements à Olivier Bruaux ) «… happiness… and pleasure ? » La partition est éclatante, les comédiens la servent de façon brillantissime, dans des costumes et moustaches d’époque ; leurs déplacements sont parfaitement organisés. Cette fois encore la scène de la salle Laborey avec son grand escalier central est un lieu inspiré et inspirant.

Théâtre du Nord-Ouest les 7, 15 et 29 mai, 12, 13, 15, 19 et 27 juin, horaires à consulter sur www.theatredunordouest.com et 01 47 70 32 75

Voici le blog de Marie Ordinis -que je remercie chaleureusement !- lombre-doscar-wilde-de-lou-ferr…

Merci et à bientôt tous !

Lou

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Photo extraite du blog : unepenseedesmots.centerblog.net

Pourquoi être toujours dans une humilité affichée ? Il y a des jours (rares) où l’on est en droit d’être en accord avec les belles choses que l’on dit et écrit sur votre façon de vivre le théâtre et l’art.

Alors, en voici deux (sur billet réduc certes, mais elles ont aussi leur justification !)
(pas celles sur les lectures de l’année dernière, cliquez sur « voir autres critiques » )

evtcrit.htm?tout=1&tri=G&crit=1#crit

Merci à Tous et au 7 Mai pour la prochaine représentation !

Lou Ferreira

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Voici 3 photographies de la première de l’ombre d’Oscar Wilde dans ce théâtre d’art et d’essai à Paris :

Marie Véronique RABAN (Alice Mirbeau) et Bernard Maltère (Edmond de Goncourt)

Hélène Laurca (Rachilde), Didier Morvan (Laurent Tailhade), Bernard Maltère (Edmond de Goncourt)

Jean-Dominique Peltier (Octave Mirbeau), Bernard Maltère (Edmond de Goncourt)

Ils ont été à la hauteur de mes espérances, et elles sont exigeantes. Le texte était difficile, mais pour cette première de « L’ombre d’Oscar Wilde » hier au Théâtre du Nord- Ouest, la salle était pleine et l’enthousiasme sincère.
Merci à tous ces professionnels qui ont tout donné… et donneront encore à vous tous qui irez les voir (en dehors du 1 mai évidemment ) les :

MERCI A VOUS TOUS ET A BIENTOT AU 19ème SIECLE !

LOU FERREIRA

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Charles Di Meglio près de la tombe de Wilde au Père Lachaise

Je l’ai vu et entendu plusieurs fois, dans des lieux insolites parfois ou dans de splendides temples….
Incarné, profond, habité et dérangeant. Charles Di Meglio ne simule rien, c’est un écorché vif dont l’existence tient au bout des mots et des textes qu’il revisite avec ses fantômes. Lorsqu’il « récite », il n’est plus tout à fait avec nous et sa passion peut déranger parce qu’elle nous tient à distance en espérant pourtant ne pas nous perdre…

Cette petite présentation sienne vous salue bien….!

« Si aujourd’hui, théâtralement, la CompagnieOghma.blogspot.com et moi-même nous
intéressons avant tout aux répertoires élizabethains et baroques, nous
n’oublions pas que l’aventure a commencé par une mise en scène de
Salomé de Wilde, en 2006, et qu’il nous poursuit toujours de son ombre
enchanteresse: en 2009, la Société Oscar Wilde nous commandait un
spectacle au Père Lachaise pour célebrer le centenaire de sa tombe, et
nous venons de finir un film muet d’après sa nouvelle Lord Arthur Savile’s
Crime
!
A l’époque de Shake-speare, ou celle de Racine, le théâtre, la
musique, la danse n’étaient pas séparés comme ils le sont aujourd’hui,
et il convient pour moi de les réunir. Ainsi, la musique joue un rôle
très important dans nos productions; d’ailleurs la Compagnie a son
propre ensemble musical, l’Ebo.
Les notes sont aussi éloquentes que des mots, et la couleur d’une
sonorité, verbale ou musicale, la sensation qu’elle procure, me semble
plus importante que son sens.
J’aime à dire que je mets en scène mes musiciens et que je dirige mes
comédiens comme des musiciens!

Voici son autre site : CompagnieOghma.com

Il sait ce qu’il aime, avec toute la force de sa fragilité, réellement.

Lou Ferreira

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