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Posts Tagged ‘procès wilde’

La pièce et les comédiens connaissent un réel succès ! Voici trois autres photos -pardonnez ces clichés qu’un spectateur anonyme m’a fait parvenir-, mais l’ambiance donne le ton :

Rachilde (Hélène Laurca)

Alice Mirbeau (Marie Véronique Raban) et Edmond de Goncourt (Bernard Maltère)

Laurent Tailhade (Didier Morvan) et Rachilde (Hélène Laurca)

Voici la critique de Marie Ordinis, auteure, metteur en scène et comédienne dont j’espère faire la connaissance un jour !

sur son blog : lombre-doscar-wilde-de-lou-ferr…

et ci-dessous :

L’ombre d’Oscar Wilde de Lou Ferreira

En France c’est chez Octave Mirbeau esprit libre que la notion d’endoctrinement révolte et son épouse cette Alice ex-comédienne avec laquelle il entretient des relations complexes, que toutes sortes d’auteurs dont Gide et Jules Renard mais aussi Edmond de Goncourt sont accueillis en Avril 1895. Ce mois-là Oscar Wilde comparaissait devant une cour de justice anglaise pour y répondre de ses délits, à savoir sa liaison retentissante avec le fils du Marquis de Queensberry, et le fait qu’il n’ait pas voulu qu’on étouffe l’affaire. On connaît la suite.

Ici, chez Mirbeau, chacun de ces prestigieux hommes de lettres de générations différentes ainsi que leur consoeur Rachilde qui a reçu Wilde dans son fameux salon littéraire, viennent dire ce qu’ils ressentent à la nouvelle de ce procès inutile et infâmant : ils se concertent pour tenter d’organiser la défense d’Oscar. Ce faisant chacun parle aussi de lui-même, sans se raconter, et Lou Ferreira qui nous les fait redécouvrir nous les présente comme jamais les manuels de littérature n’ont su ou pu le faire. Une telle démarche fascine et vous guettez les répliques de chacun de ces littérateurs, hommes d’esprit généreux mais souvent plus que caustiques . Cela donne : « Comment peut-on être écrivain et rester fidèle ? » et dans un anglais parfait ( remerciements à Olivier Bruaux ) « happiness… and pleasure ? » .

La partition est éclatante, les comédiens la servent de façon brillantissime, dans des costumes et moustaches d’époque ; leurs déplacements sont parfaitement organisés. Cette fois encore la scène de la salle Laborey avec son grand escalier central est un lieu inspiré et inspirant.

Marie Ordinis.

LES DATES ET LA DISTRIBUTION :

MERCI A TOUS !

Lou FERREIRA

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