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Archive for avril 2012

Charles Di Meglio près de la tombe de Wilde au Père Lachaise

Je l’ai vu et entendu plusieurs fois, dans des lieux insolites parfois ou dans de splendides temples….
Incarné, profond, habité et dérangeant. Charles Di Meglio ne simule rien, c’est un écorché vif dont l’existence tient au bout des mots et des textes qu’il revisite avec ses fantômes. Lorsqu’il « récite », il n’est plus tout à fait avec nous et sa passion peut déranger parce qu’elle nous tient à distance en espérant pourtant ne pas nous perdre…

Cette petite présentation sienne vous salue bien….!

« Si aujourd’hui, théâtralement, la CompagnieOghma.blogspot.com et moi-même nous
intéressons avant tout aux répertoires élizabethains et baroques, nous
n’oublions pas que l’aventure a commencé par une mise en scène de
Salomé de Wilde, en 2006, et qu’il nous poursuit toujours de son ombre
enchanteresse: en 2009, la Société Oscar Wilde nous commandait un
spectacle au Père Lachaise pour célebrer le centenaire de sa tombe, et
nous venons de finir un film muet d’après sa nouvelle Lord Arthur Savile’s
Crime
!
A l’époque de Shake-speare, ou celle de Racine, le théâtre, la
musique, la danse n’étaient pas séparés comme ils le sont aujourd’hui,
et il convient pour moi de les réunir. Ainsi, la musique joue un rôle
très important dans nos productions; d’ailleurs la Compagnie a son
propre ensemble musical, l’Ebo.
Les notes sont aussi éloquentes que des mots, et la couleur d’une
sonorité, verbale ou musicale, la sensation qu’elle procure, me semble
plus importante que son sens.
J’aime à dire que je mets en scène mes musiciens et que je dirige mes
comédiens comme des musiciens!

Voici son autre site : CompagnieOghma.com

Il sait ce qu’il aime, avec toute la force de sa fragilité, réellement.

Lou Ferreira

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Chers Amis, la soirée fut chaleureuse, enjouée et passionnante avec Monsieur Schiffer qui nous a présenté un exposé sur le dandysme. La profondeur de ses réflexions étaient bien plus évidente encore par le biais de sa conceptualisation du sublime… Je reparlerai de cet ouvrage.
Je tenais simplement ici, à vous présenter deux photographies amusantes de la soirée (il y en aura d’autres !), mais il est évident que le XXIème siècle est agressif…. Ces voitures….(entre autre !)
Mais bon, l’association wildienne prend de l’ampleur et à ce rythme, nous pourrons festoyer et danser l’année prochaine dans un lieu qui se prête à cette « évasion » d’un soir….

Merci à tous mes invités, ils ont été si courtois et de belle humeur…

Lou

Aurore Mosnier et Lou

Daniel Salvatore Schiffer entouré de quelques convives…. Et nos anachronismes. Mais nous étions « ailleurs » pourtant….

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Massimiliano et son épouse Sorrel.

Photo extraite du lien : chloe-photo.com

J’avais oublié dans mon article concernant le Dandy Massimiliano Mocchia di Coggiola, que non seulement ses recherches esthétiques sur le dandysme sont passionnantes, mais il possède un talent que j’aime absolument : recréer une atmosphère dans ses œuvres picturales qui laisse rêveur… Je m’y promènerais toute la journée pourvu que l’époque fin-de siècle et les années 20 nous soient restituées avec autant de délice…

La visite est par ici : www.mmdc-art.com

Massimiliano l’hédoniste vous salue bien !

Lou

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Massimiliano Mocchia di Coggiola : portrait extrait du site / blog :

dandyportraits.blogspot.com

J’ai reçu lors d’un Salon Littéraire aux Gobelins, Massimiliano Mocchia di Coggiola en compagnie de sa future épouse. Deux êtres exquis et délicats. Je viens seulement de découvrir ce site italien qu’il a conçu et qui est une pure merveille pour tous ceux qui savent ou comprennent la langue de Dante.
Jetez-y un oeil, et vous comprendrez qu’être Dandy n’est pas seulement une pose, c’est une éthique existentielle qui exige aussi beaucoup de travail intellectuel.

dandy

Passez un bon moment…..

Lou

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Chers Amis,

La clôture vient d’être faite et la liste des invités est désormais complète ! Si j’ai oublié l’un de vous dans mon courrier de cet après-midi (pour les renseignements pratiques), alors que vous vous étiez inscrit, n’hésitez pas à me contacter sur mon mail : liliane-lou@wanadoo.fr

Je vous rappelle que je recevrai Daniel Salvatore Schiffer pour dédicacer son très bel ouvrage sur le Dandysme et la création de soi….

Photo de couverture empruntée au site : decitre.fr

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Nietzsche, photo extraite de la-philosophie.com

Certains universitaires (dont Pascal Aquien), ont déjà pensé quelques liens qu’il est important d’établir entre l’esthétique wildienne et celle de Nietzsche, mais pas seulement sur ce thème évidemment. Si je vous en parle ce soir, c’est pour vous proposer un début de reflexion mienne sur une variante philosophique à propos du concept d’affect ou de passion chez ces deux grands esthètes disparus en 1900 à trois mois d’intervalle.
Bien entendu, sur un blog, ce ne pourra être qu’une allusion…

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Nietzsche dit dans le Crépuscule des idoles :

« Toutes les passions ont une époque où elles sont simplement funestes, où elles entraînent leur victime vers le fond de tout le poids de la bêtise – et une, plus tardive, infiniment plus tardive, où elles épousent l’esprit, se « spiritualisent »

Wilde est passé par l’assujettissement sentimental et la prison, mais la spiritualisation de son âme s’est, selon nous, accomplie.
Et une nouvelle fois, Nietzsche a raison -comme le souligne le philosophe Patrick Wotling- de se révolter contre la cécité des philosophes a toujours vouloir contrôler les passions. Il est bien plus nécessaire de travailler sur les pulsions sans les nier et encore moins les juger moralement. Les affects, (mot que préfère Nietzsche à passion ou amour), ont une valeur qui renvoie à la croyance, et chez Wilde, elle a eu des accents divins, elle est devenue, en prison, plus « intériorisée », devenue chair et sang pour l’art :

« Et celui qui peut contempler la beauté du monde, prendre part à sa douleur et concevoir la merveille de l’un et de l’autre, entre en contact immédiat avec les choses divines et est plus près du secret de Dieu qu’il puisse être donné à une créature humaine.
Peut-être entrera t-il également dans mon art, non moins que dans ma vie, un élément plus profond encore, une plus grande unité dans la passion et plus d’élan dans l’impulsion. Ce n’est pas l’ampleur, mais l’intensité qui est le véritable but de l’art moderne. »
(« De Profundis »)

Dans ce que Wilde observe et annonce, il n’y a pas de dogme précis, il n’a pas trouvé le graal, il a aperçu une nouvelle voie de salut par l’art. Il ne s’autoglorifie pas non plus, mais il se pose un peu en dehors de Platon et de Nietzsche parce que, même au sortir de prison, il reviendra sur sa passion mortifère, il l’utilisera au début dans l’espoir –vain- d’en extraire une forme de puissance. La tragédie chez Wilde est la mise en lumière de volontés qui participent d’un processus de déstabilisation des êtres et des choses ou de lui-même, pour renouer avec ce qui a provoqué ces bonheurs, ces dénonciations diverses et sa perte.

Si Wilde a eu des remords quant à sa rencontre avec la personne de Lord Alfred Douglas, il n’a certainement pas regretté ce qui s’est constitué à la source de sa passion, cette source qui faisait dire à Nietzsche qu’il faudra bien revenir sur le pulsionnel. Les affects et les pulsions wildiennes sous-tendent ainsi la plupart de ses provocations, même si elles doivent se retourner contre lui…

Lou Ferreira

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Avant de trouver un peu plus de temps pour écrire sur Verlaine, j’ai pensé à Léo Ferré.
Vous pourriez vous demander « pourquoi elle nous promène entre la grâce d’un Wilde immortalisé sur une toile, et cet être chevelu et grimaçant, anarchiste de surcroit ? »

Et pourquoi pas ?

J’avais 17 ans lorsque j’ai écouté pour la première fois Léo Ferré et c’était « Âme te souvient-il  »

Et voilà, j’ai enfin décidé de lire un nombre fou de poètes -pas assez relus, je dois vous l’avouer-. Mais, grâce à cette mélodie, ce texte magnifiquement tendre et sensuel, j’ai eu envie de remercier Léo Ferré pour avoir proposé la poésie aux adolescents qui ont malheureusement souvent d’autres préoccupations…On n’est pas sérieux.

Et puis j’ai vu Léo chanter sur scène ses propres textes, c’était une force. Le 14 juillet 1993, il est parti et je n’ai pas aimé ça.

Verlaine, Rimbaud, Villon ou Baudelaire sont avec lui et c’est une belle idée….

Voici un site où vous trouverez des informations utiles sur Léo Ferré : index.html

Et un autre sur Verlaine pour passer le temps…. :
paul-verlaine

Photo trouvée sur ce lien : junglekey.fr

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Photo empruntée sur le blog : blog-bjl.bjl-multimedia.fr
(vous aperçevez bien entendu Oscar Wilde sur la droite…)

Je tenais tout de même à vous rappeler, que notre belle rencontre prévue Samedi 28 Avril dès 19h30 à Paris 5ème, se fera en compagnie de Daniel Salvatore Schiffer -dont vous trouverez un petit renseignement sur ce blog-. Il sera là pour dédicacer son bel ouvrage sur les dandies et la création de soi.

Je vais envoyer par mail dès demain (à tous ceux qui m’ont écrit et rappelé leur présence), l’adresse, le déroulement de la fête, et les conditions pour une bonne organisation !
Je compte également sur votre délicatesse et votre enthousiasme pour que tout se déroule à merveille….Et que nous puissions nous donner rendez-vous chaque année dans des lieux de goût…

Lou

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Photo extraite du site / blog : printwords.co.uk

Tout de même, il me semble difficile de nier mon attachement aux Doors. J’ai lu les poèmes de Morrison, écouté avec attention les paroles surréalistes de certains de ses textes troublants, et j’ai en plus très vite retenu qu’il aimait beaucoup Wilde, Rimbaud et Verlaine. Ca explique un peu (pas complètement) sa décision de mourir à Paris.
Il aimait les poètes français, la langue française et loin de son personnage du « roi Lézard », nous avons tous fini par comprendre qu’il était aussi cultivé que fou. Brillant.
ne me demandez pas quelle est ma définition du « fou ». Je parle simplement de cette folie qui perçoit, intuitionne derrière les « portes » se qui s’y joue de tragique et de réel aussi.

Peu avant de mourir il aurait exprimé ceci :
 » « Mon corps me trahit. Le temps jusque-là suspendu a repris son cours. Je sens fléchir mes jambes et ma main n’est plus très sûre. Je ne me souviens plus des aléas du jour qui s’achève et je sens que mon visage se creuse, arborant les stigmates de l’angoisse qui me tord le ventre. Il me reste si peu de temps pour m’inventer une mort qui vaille la peine, que je vais devoir improviser. Je ne ressens aucune tristesse au moment de partir car cette vie de peu avait fini par me lasser. Lorsque la passion de faire vous a quitté, c’est le deuil de son miracle personnel qui commence. La mort, ma mort, approche à grandes enjambées, me passe, me dépasse et je trépasse. Vous parlerez bientôt de moi au passé, sans nostalgie de ce que j’ai été, sans compassion pour celui qui marchait, déjà invisible, à vos côtés. Je meurs, oui, mais d’une mort surnaturelle, une mort qui n’appartient qu’à moi et que je refuse de partager avec personne. Seul, je l’étais déjà depuis de longues années, piégé dans l’impasse des attachements irrésolus. » (Paris, Café de Flore, 22 mai 1971)

Article paru sur le site : jim%20morrison.html

Il y a des accents de « De Profundis » qui me paraissent authentiques, tout simplement…
Il y a toujours beaucoup à dire sur « The Doors » et sur Morrison en particulier.
Je vous conseille donc ce blog qui me parait complet et où vous pouvez à loisir vous promener pour y découvrir les influences de Morrison et la sensibilité d’un poète peu reconnu encore :

jim-morrison-la-legende.over-blog.com

Le Père Lachaise a ses deux artistes les plus visités : Wilde et Morrison. Beaucoup le savent déjà certes… Et qu’ils étaient d’origine irlandaise tous les deux également !

Lou

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Avec cette belle distribution au THEATRE DU NORD-OUEST :

Les comédiens sont enthousiastes, la metteur-en scène et son assistant sont confiants. Et moi j’ai peur.
Normal ?

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