Chers Amis,
Voici 2 photos : elles présentent tous les comédiens qui ont su tenir et soutenu ce texte avec classe en entrain ! Et ce sont de belles personnalités….
Ici, le décor n’était pas éclairé, donc rassurez-vous, il y avait l’essentiel pour imaginer un joli Salon Littéraire !
(De gauche à Droite : Jean Dominique Peltier (Octave Mirbeau), Rachilde (Hélène Laurca), Bernard Maltère (Edmond de Goncourt), Marie Véronique Raban (Alice Mirbeau), Eric Geynes (Frank Harris), Bertrand Monbaylet (Jules Renard), Didier Morvan (Laurent Tailhade) et Sylvain Lablée (André Gide jeune).
Ici, je vous présente Célia Clayre, la metteur en scène (jolie rousse) et moi, Lou, l’auteur avec mon petit gilet vert d eau.
Dans une vie, cela n’arrive pas souvent alors, je ne me refuse pas ce plaisir !
Et ci-dessous, vous trouverez la critique d’une femme que je ne connais pas, mais qui est elle-même comédienne et metteur-en scène :
« L’ombre d’Oscar Wilde de Lou Ferreira »
En France, c’est chez Octave Mirbeau esprit libre que la notion d’endoctrinement révolte et son épouse cette Alice ex-comédienne avec laquelle il entretient des relations complexes, que toutes sortes d’auteurs dont Gide et Jules Renard mais aussi Edmond de Goncourt sont accueillis en Avril 1895. Ce mois-là Oscar Wilde comparaissait devant une cour de justice anglaise pour y répondre de ses délits, à savoir sa liaison retentissante avec le fils du Marquis de Queensberry, et le fait qu’il n’ait pas voulu qu’on étouffe l’affaire. On connaît la suite. Ici, chez Mirbeau, chacun de ces prestigieux hommes de lettres de générations différentes ainsi que leur consœur Rachilde qui a reçu Wilde dans son fameux salon littéraire, viennent dire ce qu’ils ressentent à la nouvelle de ce procès inutile et infâmant ; ils se concertent pour tenter d’organiser la défense d’Oscar.
Ce faisant chacun parle aussi de lui-même, sans se raconter, et Lou Ferreira qui nous les fait redécouvrir nous les présente comme jamais les manuels de littérature n’ont su ou pu le faire. Une telle démarche fascine et vous guettez les répliques de chacun de ces littérateurs, hommes d’esprit généreux mais souvent plus que caustiques. Cela donne : « Comment peut-on être écrivain et rester fidèle ? » et dans un anglais parfait (remerciements à Olivier Bruaux ) «… happiness… and pleasure ? » La partition est éclatante, les comédiens la servent de façon brillantissime, dans des costumes et moustaches d’époque ; leurs déplacements sont parfaitement organisés. Cette fois encore la scène de la salle Laborey avec son grand escalier central est un lieu inspiré et inspirant.
Théâtre du Nord-Ouest les 7, 15 et 29 mai, 12, 13, 15, 19 et 27 juin, horaires à consulter sur www.theatredunordouest.com et 01 47 70 32 75
Voici le blog de Marie Ordinis -que je remercie chaleureusement !- lombre-doscar-wilde-de-lou-ferr…
Merci et à bientôt tous !
Lou
[…] L’Ombre d’Oscar Wilde, de Lou Ferreira, sera repris l’hiver prochain au Théâtre du Nord-Ouest, à Paris. Pour […]