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Archive for octobre 2013

wilde 3

Cher Amis,

J’ai été particulièrement touchée par la qualité des interventions et de l’accueil que mes invités d’hier soir (Salon Littéraire du 26 Octobre) m’ont réservé. Jean Cocteau, Shakespeare, Oscar Wilde et La littérature à Paris avec Sophie Herber étaient à l’honneur.
Un bonheur qui justifie la reprise de ces Salons avec de nouveaux venus, touchés par cette initiative mienne qui demande depuis plus de sept années beaucoup de travail. La reconnaissance des autres est un précieux remède aux maux sans importance quand ils se présentent face à l’Art.

Absinthe 8

Avec ou sans absinthe, la soirée du SAMEDI 30 NOVEMBRE 2013 s’impose avec ce cher Wilde ! L’anniversaire de sa mort se fêtera avec vous, qui viendrez déclamer des poèmes, lire des textes, jouer un extrait de pièce et bien d’autres activités encore, pourvu que ce soit dans une ambiance festive !

Pour confirmer votre venue écrivez-moi : liliane-lou@wanadoo.fr

A TRÈS BIENTÔT !

LOU FERREIRA

Vladimir Pervuninskij

Vladimir Pervuninskij

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Carl Hessmert - A Lady Playing the Spinet

Carl Hessmert – A Lady Playing the Spinet

Chers Amis,

Nos passions respectives promènent avec elles des rencontres espérées. Depuis la naissance des Salons Littéraires, des représentations théâtrales et du cercle esthétique wildien, j’ai souvent été touchée par des personnalités discrètes mais qui nourrissent leur propre existence de passions communes.

Ainsi, une femme solitaire, une italienne d’une culture impressionnante, Mademoiselle Salvioni m’écrit régulièrement et évoque Oscar Wilde comme peu savent le faire. Les Arts fin-de siècle n’ont aucun secret pour elle, les poètes se réveillent quand elle les se les réapproprie, et elle m’emmène en Italie où elle compte les jours pour nous rejoindre à Paris, tant cette ville l’émeut.

Mademoiselle Salvioni, me bouleverse avec ses lettres parce que je sais que cette romantique, mélancolique et secrète est emplie de cette juste lucidité : Le XIXème siècle est décidément le plus riche de tous…

Il y a quelques jours, elle m’a envoyé un poème de Vincenzo Cardarelli (1887 / 1959), poète romantique, décadent et solitaire lui aussi. Elle l’avait traduit, mais je considérais que la beauté des mots et du sens devait se dire et se lire en italien absolument :

vincenzo cardarelli

Estiva

Distesa estate,
stagione dei densi climi
dei grandi mattini
dell’albe senza rumore
-ci si risveglia come in un acquario-
dei giorni identici, astrali,
stagione la meno dolente
d’oscuramenti e di crisi,
felicità degli spazi,
nessuna promessa terrena
può dare pace al mio cuore
quanto la certezza di sole
che dal tuo cielo trabocca,
stagione estrema, che cadi
prostrata in riposi enormi,
dai oro ai più vasti sogni,
stagione che porti la luce
a distendere il tempo
di là dai confini del giorno,
e sembri mettere a volte
nell’ordine che procede
qualche cadenza dell’indugio eterno.
E ora, in queste mattine
così stanche
che ho smesso di chiedere e di sperare,
e tutto il giardino è per me,
per il mio male sontuosamente,
penso agli amici che mai più rivedrò,
alle cose care che sono state,
alle amanti rifiutate,
ai miei giorni di sole…

Vincenzo CARDARELLI

Voici un lien pour lire quelques informations (en italien) sur ce poète à découvrir encore et encore :http://www.club.it/autori/grandi/vincenzo.cardarelli/

Merci de tout cœur à notre sœur d’âme,

LOU FERREIRA

Daniel Maclise - Madeline After Prayer

Daniel Maclise – Madeline After Prayer

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