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C’est très juste, la littérature a un prolongement philosophique chez beaucoup d’écrivains….
Les » émules d’Alceste ».. qui présentent aussi les visages du Beau à germer encore, ont toute leur place ici et dans le monde de toute façon… Merci Mondolius !
Lou
LA GRAINE ET LE JARDINIER
Choisie avec grand soin par un beau jardinier,
Une graine d’espoir au chaud dans son fumier,
Dans un rêve engourdit, imagine son avenir…
« Revenue à l’air libre, je verrais son sourire. »
Son léger petit cœur qui bat pour le jeune homme
Espère être pommier pour lui donner une pomme.
Doucement, bien au chaud dans son beau petit pot
Elle œuvre à son envol goutant peu de repos.
Un peu d’eau le matin active sa croissance.
C’est une bénédiction qui éveille sa conscience
Qu’une puissance divine protège et prend soin d’elle.
Mais comment échapper à cet ordre cruel
Faisant qu’un simple grain ne peut dire son amour
A celui dont la tâche est de lui donner le jour.
Désespérée, déçue, elle vient à dépérir.
Le jardinier contrit qui la sentant mourir
L’extrait de son cocon et aux vents la confie.
Une corneille affamée en fit alors profit !
Elle se pense perdue par ce tragique destin
Alors que son avenir sera dans ce crottin.
Expulsée par nature, dans le nid de l’oiseau
Ou, épuisée et faible elle jouit du hameau.
Le semaines passant, elle se transforme et croit
Évoluant en fleur qui sobrement flamboie.
Le jardinier errant, en mitan de forêt,
Perçut dans la feuillée l’éclair de ses attraits.
Curieux et intrigué, il grimpa sur l’arbre
Pour étudier de près ce spécimen si rare.
Surpris par sa beauté, grisé de sa senteur
Il est emplit d’amour pour cette si belle fleur.
Elle ne l’a pas oubliée mais son cœur est trop froid.
Un amour repoussé fait beaucoup de dégâts !
Lui, fou dans sa passion, la journée et la nuit
Auprès d’elle se languit gémit et se détruit.
MORALITE
Quand l’amour a germé
Il faut être deux, au présent, pour aimer
MONDOLIUS