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Archive for septembre 2012

Louise Ebel. Photo de Sachie Nagasawa.

Vous connaissez probablement l’histoire d’Albine, cette jeune femme (du roman de Zola), qui ayant eu un enfant avec un prêtre, a préféré se suicider puisque cet homme n’a pu la rejoindre et faire sa vie avec elle…
La belle Louise, que je ne présente plus a le génie de bien s’entourer : il suffit d’aller sur son site pour comprendre qu’en dehors de quelques photographies actuelles; les styles préraphaélites, symbolistes et même réalistes, se côtoient et s’harmonisent avec une impressionnante subtilité !
C’est tout simplement rare.

J’aime en parler, alors autant la montrer encore et encore :

Louise Ebel. Photo de Sachie Nagasawa

Poursuivez sur son site : la-mort-dalbine

Encore un beau moment esthétique !

Lou FERREIRA

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Oscar Wilde, L’Eventail de lady Windermere. Edition bilingue. Préface, traduction, notes et bibliographie de Pascal Aquien. Paris : GF Flammarion, 2012

Chers Amis, Pascal AQUIEN, que j’ai eu le plaisir de recevoir au Salon Littéraire de fin Juin, vient de me communiquer sa dernière publication. L’édition bilingue de « L’éventail de Lady Windermere » de Wilde. La Société Oscar Wilde française avait également signalé cette nouvelle traduction dans son numéro de Rue des Beaux Arts de l’été : Publications.htm

Si vous cherchez la meilleure traduction qui soit c’est donc celle-ci !

Merci à tous et amusez-vous avec le style « au fleuret » de ce cher Oscar….

A Samedi pour le Salon Littéraire ,

Lou

Pascal AQUIEN.

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Café de Flore. Paris.

Il ne se passe pas six mois sans que notre ami Tristan Garcia ne publie un nouveau roman ou un essai, et ce, depuis « La meilleure part des hommes« , (prix Flore 2008).

Aussi à l’aise dans les essais et les traités métaphysiques (« Forme et Objet, un traité des choses« ) que dans la critique historique et la science fiction, il agace par sa puissance de travail qui offre toujours au public, de nouvelles façons d’aborder le Monde et les humains.
Mais presque tout chez Tristan a été pensé et imaginé avant que Frédéric Beigbeder ne salue son premier roman. C’est vous dire s’il s’y est pris tôt, comme des évidences.

Il va nous présenter au prochain Salon Littéraire : « Les cordelettes de Browser » :

de la pure science fiction dit-on (Je vais rapidement me le procurer -vilaine que je suis !-), et je serai ravie de voir naitre à ce prochain Salon Littéraire un débat qui vous donnera peut-être envie de découvrir cet auteur délicat et profond. Le croiser, c’est être soulagé : la vanité et la prétention ne le concernent pas … (ouf)

Pour vous procurer l’ouvrage : Tristan-Garcia-Les-cordelettes-de-Browser

MAIS IL NE VIENDRA PAS SEUL !
Il était temps que sa belle compagne « La Féline » ne fasse un peu plus parler d’elle aussi. Cette brillante agrégée et docteur en philosophie, est aussi musicienne et chanteuse. A eux deux, ce couple doit énerver …
Moi, ils m’épatent !
Agnès, grande brune incandescente (si si) vient de sortir un nouveau titre : «  »Les Fashionistes » :

Écouter ici (AVEC LE TEXTE DANS LES INFOS, SOUS LE LECTEUR YOUTUBE !)

Voici le commentaire qu’elle a enfin voulu me donner à propose de ce nouvel album :

 » La Féline incarne une voie rêveuse et cinématographique de la pop indé actuelle en France. Elle emprunte son nom au film fantastique de Jacques Tourneur « La Féline », où Simone Simon se mue la nuit en animal sauvage. Avec trois ep et un album (Wolf & Wheel, paru chez Balades sonores en avril 2011), elle a dessiné depuis 2008 les contours d’une pop indocile et racée, où les mélodies comptent autant que les textes.

Trio sur scène, elle mêle influences pop synthétique, folk et rock dans des shows nocturnes et envoûtants.

Elle prépare un nouvel album, en français, intitulé « Adieu l’Enfance ».

Les Fashionistes en est le premier extrait. Réalisé à Londres en collaboration avec Johnny Hostile (recording) et Dave Bascombe (mix), ce titre contemplatif et dansant, regarde l’époque passer, ses dandys de combat en tête, avec leur part de beauté presque inhumaine et leur part de désespoir.

Le titre sera en vente à partir du 15 octobre. On peut déjà plonger dans l’ambiance nocturne et troublante de son clip  »

Voici la bête :

La Féline. Photo Louis-Paul Ordonneau.

ET POUR FINIR AVEC AUTANT DE TALENT ! : La comédienne MONIQUE LANCEL nous fera l’honneur de lire un extrait de sa nouvelle fantastique  » « La naissance de la vouivre« .

Nous nous régalerons avec ces trois auteurs de qualité, c’est évident !

N’OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE A LA NUIT DES ESTHETES ! : De vos dons naitra ce beau projet :
la-nuit-des-esthetes-levenement

MERCI A TOUS LES INVITES ET A SAMEDI 29 , dès 19h30

LOU FERREIRA

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Lauwrence Alma-Tadema.

Chers Amis,

Je viens de découvrir ce site conçu par Marc Nadaux : index.htm
Il est principalement tourné vers l’histoire de France, mais l’histoire dans toute son acception ! C’est-à dire autant par les Arts, la Littérature, la Politique et les individus marquants de ce siècle (une biographie succincte mais utile vous est proposée en fonction de vos centres d’intérêts…)

C’est vous dire le plaisir que j’ai eu à le parcourir et à y retourner souvent !

Un voyage où nous nous retrouverons tous (sans passéisme exagéré), uniquement pour le plaisir des mots -au moins …-

Une nouvelle fois : REGALEZ-VOUS !

Lou

Lawrence Alma-Tadema.

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Laloue. Paris.

Chers Amis,

Mes rencontres au Théâtres du Nord-Ouest ont toujours été fructueuses et cette nouvelle est prometteuse ! :

La talentueuse comédienne Michèle Venard propose une soirée de lecture consacrée à Oscar Wilde
LE JEUDI 4 OCTOBRE A 19H
à cette adresse : Théâtre Pandora, 30 rue Keller 75011 Paris.
RÉSERVATIONS OBLIGATOIRES AU 01 42 39 21 61

Les lectures prévues (avec d’éventuelles petites modifications de dernière minutes) seront :
-5 poèmes en prose
-Impressions d’Amérique ( précédé du poème En vue de l’Italie)
-Le Sphinx sans secret
deuxième partie : ( environ 22 ‘)
-Strophes de la Ballade de la Prison de Reading

Je pose ces mots d’elle :
 » « Lire plus ou moins bien, un texte bref est à la portée de chacun. Mais, tenir la durée avec l’intensité, faire entendre le rythme intérieur de l’œuvre, c’est une autre affaire et un tout autre enjeu artistique» »

Michèle Venard. (Avec son aimable autorisation).

Ou encore :

« La voix n’est pas que l’émission sonore, la présence à soi, la conscience… par la voix, on ouvre l’autre à tout ce qui n’est pas lui… dans la voix, il y a l’espace, la durée, la vérité d’incarnation.. la voix est geste, tension, elle est entièrement ouverte à l’altérité, quelque chose d’autre parle, par ma voix »

La comédienne lira également les 13 et 20 Septembre des textes de Witold Gombrowicz… J’ai eu le plaisir de lire les réactions des spectateurs et de la presse, ils sont unanimes ; sa voix et son Dire incarnent chaque texte avec puissance.

S’il y a bien un rendez-vous que je ne manquerai pas, c’est celui-là !

Mes remerciement à tous, et à Michèle Venard en particulier…

Edouard Cortes. Marché aux fleurs.

A très bientôt pour le programme du prochain Salon Littéraire à Paris !

Lou FERREIRA

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Eugène GALIEN LALOUE.

Chers Amis,

Simplement vous rappeler que le Salon Littéraire de Lou FERREIRA reprendra le Samedi 29 Septembre dès 19h30 !La septième année démarre avec des invités de choix, mais je vous confirmerai cela vers le 20 de ce mois, comme d’habitude…!

En attendant, retrouvez Ariane et son très précieux blog littéraire romantique « Les âmes sensibles » :

cocteau-menton-difficulte-et-douceur-de-vivre
Cocteau est à l’honneur !

Également son rendez-vous littéraire dont le thème ce mois-ci est « Le vin et la littérature » le jeudi 27 septembre à partir de 20h au 222 cour (à côté du 222) avenue du Maine, Paris 14, métro Alésia.

Pour en savoir plus, écrivez à : laurenmalka@free.fr

Deux rendez-vous littéraires ce mois-ci à ne pas manquer !

(A très bientôt pour les renseignements à propos de « LA NUIT DES ESTHÈTES » !)

Eugene GALIEN LALOUE.

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Oscar Wilde

Chers Amis,

La compagnie Philippe Person vient de me signaler que leur pièce intitulée : « L’importance d’être Wilde » reprend à la rentrée au Lucernaire ! Depuis sa création l’année dernière, elle n’a cessé d’accumuler les succès et les bonnes (ou très bonnes) critiques…
Si nombre d’entre vous n’ont pas encore eu la possibilité de la voir, allez y sans tarder, vous passerez un merveilleux moment…
La vie et l’œuvre de Wilde sont racontés avec poésie et enthousiasme. Trois comédiens : Pascal Thoreau, Emmanuel Barrouyer, et Anne Priol jonglent avec un humour fin, un esprit critique plus ou moins masqué et la gravité du procès toujours plus scandaleux que les sarcasmes de l’auteur.

Voici deux critiques intéressantes et justifiées :
Wilde Pariscope

Et celui de Télérama : WildeTélérama

AINSI QUE LA CRITIQUE DE NOS AMIS DE LA SOCIÉTÉ OSCAR WILDE par Danielle Guérin dans « Rue des Beaux Arts » n°36 (rubrique théâtre) ! lire ici : Theatre.htm

Pour réserver : evt.htm

Régalez-vous !

Lou Ferreira

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La Maison Bürgel, litographie fin du 19ème siècle.

Chers Amis,

S’il y a bien un historien qui mérite toute notre attention, c’est bien Christophe Charle et ses nombreuses études sur la société au XIXème siècle. Je vous propose un aperçu à travers le contexte des ambitions wildiennes. En plus clair, en situant les motivations de Wilde dans son époque, j’ai pu apercevoir toute la richesse des œuvres de Charle parce qu’il permet de saisir aisément ce qui fonde certaines décisions artistiques et littéraires.

Voici au moins deux ouvrages fondamentaux à toujours conserver dans votre bibliothèque ! :

Histoire sociale de la france au 19eme siècle

Et :

Les intellectuels en Europe au 19ème siècle –

Il me semble que pour commencer à mieux saisir ce contexte dans lequel naisse les oeuvres critiques, il faut se souvenir de quelques faits importants pour les intellectuels de l’époque, et d’ici sur Oscar Wilde :
Trois points peuvent être suggérés :
Le premier nous arrête sur l’Angleterre qui, dès 1819, impose des taxes sur la presse pour limiter considérablement la contagion des idées subversives et l’influence du modèle révolutionnaire français sur les classes populaires anglaises. Un des principaux responsable de cette contre-offensive intellectuelle est le philosophe Burke, qui rédige ses Réflexions sur la révolution de France en 1790.
Il insiste sur la méfiance qui s’impose quant à l’enthousiasme en faveur de la révolution française (un nombre croissant d’intellectuels sont visés ; Hegel, Fichte, Hölderlin, Schelling, Rousseau ou Kant) .

Ce qui leur est reproché, c’est l’esprit « destructeur » qui vise à saper le socle religieux et incite à fonder des groupuscules partisans qui serviraient leur esprit « révolutionnaire ». Les conséquences de ces manifestations traverseront tout le 19ème siècle, et en Angleterre, dès 1843, l’abolition du Liscensing Act a –par exemple- deux conséquences sur les représentations théâtrales : 1) seuls deux théâtres sont autorisés à mettre en scène des pièces dramatiques, 2) elle contraint ainsi la plupart des auteurs à n’écrire que des divertissements. Nous évoquons ces auteurs parce qu’ils ont influencé le jeune Wilde, et parce que le dramaturge qu’il deviendra, tiendra compte –dans une certaine mesure – des difficultés à contourner dans une Angleterre qui cumule idéologiquement tout ce contre quoi il va se détourner ou devra affronter.

Les dégustateurs, le musée des rieurs, lithographie couleur, XIXème.

Le second, met en lumière la personnalité du jeune Shelley qui confirmera une direction de pensée chère à Wilde. Il s’agit de l’inspiration et de sa force de conviction sur toute une génération d’hommes de lettres. (Oscar Wilde le citera dans nombre de ses œuvres, et cela est significatif). En effet, contre Coleridge qui, après Burke, cherche à instaurer une nouvelle fonction plus conservatrice des intellectuels, le jeune Shelley qui appartient à la société privilégiée, se rebelle très tôt contre la violence éducative (châtiments corporels dont il a lui-même eu à souffrir au collège d’Eton) et sur les mœurs rétrogrades dont le religieux ne se défait pas. Ces convictions le font quitter Oxford, et organiser un programme politique et religieux, républicain et tolérant. Le christianisme, tel qu’il est établi, est, selon lui, une hypocrisie absolue. Il ne faut donc compter que sur la solidarité des grands hommes dont la préoccupation est le progrès de l’humanité.

Comprendre les influences de Wilde, c’est tenir compte de certains faits plus secondaires en apparence : en 1812, Shelley se rend à Dublin où il rédige pour une partie du peuple irlandais son Address to the Irish people ; un écrit qui reconnaît la légitimité des réclamations des catholiques irlandais. Wilde se sent solidaire d’une partie de ces revendications,
mais les convictions les plus fermes de Shelley demeurent liées à la Révolution française. Certes, les effets de la Terreur sont à éviter, mais pour cela, il faut éduquer le peuple. Les abus peuvent ainsi être évités et des réformes sont possibles avec le travail et la coopération des penseurs, qui en seraient des législateurs.

Shelley meurt jeune, en 1822 mais après lui, de nombreux intellectuels mettront leur plume au service de cette cause démocratique. Dont Wilde.

Estampe de Félix Benoist, lithographie de Charpentier, XIXème.

Christophe Charle est précis dans ses recherches : entre les intellectuels plus engagés qu’il classe dans les « messies » -tels que les humanitaristes, les saint-simonismes ou les fouriéristes- et les intellectuels dont l’hommage à l’artiste et au poète est central, il y a une délicate conciliation. Chacune de ces deux formations intellectuelles a le désir commun de rester individualiste, sans pour autant fermer les yeux sur la pauvreté de leurs congénères. Oscar Wilde sera sensible aux deux, mais ses principaux objectifs relèveront nettement de la seconde catégorie d’intellectuels, ceux qui ont le pouvoir, ou la possibilité d’éduquer le peuple au Beau et à l’Art pour le réconcilier avec le monde et leur propre individualité.

Une autre force intellectuelle est pourtant à prendre en considération. Ce sont les jeunes hégéliens, -comme Feuerbach, Bruno Bauer ou Karl Marx- qui ont suivi les cours de Hegel et ses disciples. Mais ils sont ce que Charle nomme la « gauche hégélienne » influencés par les utopistes français, les anarchistes et les communistes (ce qui, en Allemagne leur confère une situation politique peu confortable). Ils souhaitent refondre le système politique dans son intégralité, et veulent s’adresser à l’humanité entière. Le plus actif et le plus productif d’entre eux, Karl Marx, critique l’empirisme des libéraux anglais et des socialistes français, tout en fustigeant la modération des idéologues comme Stirner et Proudhon.

Proudhon.

Si Oscar Wilde ne cite pas précisément ces derniers intellectuels, nous savons que dans son essai Les origines de la critique historique, dans l’âme de l’homme sous le socialisme, ou dans sa pièce de théâtre Véra ou les Nihilistes, l’influence de Hegel, des jeunes hégéliens et des révolutionnaires français et russes marqueront définitivement le jeune Irlandais. L’effervescence spirituelle est à son comble mais régulièrement, Wilde considèrera que seule la France sera capable de proposer un cadre littéraire à la hauteur de ses aspirations.
Lorsque sa pièce Salomé est censurée en 1892 au motif qu’un personnage biblique ne peut être représenté sur scène, il souhaite la naturalisation française et précise :

« Puisqu’il est impossible de faire représenter une œuvre d’Art en Angleterre, je vais me transférer dans une autre patrie dont je suis depuis longtemps amoureux. Il n’y en a pas d’autre voyez-vous, et Paris, c’est la France. C’est le refuge des artistes ; mieux, c’est la ville artiste. (…) Ici, les gens sont essentiellement anti-artistes et étroits d’esprit »

Si Wilde demeure un étranger comme nous l’avons envisagé, Christophe Charle a raison de souligner que le courant de L’Art pour l’Art sera peu à peu contesté par la critique littéraire, lassée par ses invectives qu’elle jugera inutile et immorale. Mais en 1854 lorsque naît Oscar Wilde, cette esthétique a encore de beaux jours devant elle…

Lou Ferreira

Histoire culturelle de la France au XIXème siècle.

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Gustave Caillebotte

La rentrée est agréable si l’Art conserve une belle place dans notre emploi du temps. Ce n’est pas simple, mais nous le constatons souvent, vivre sans, n’a aucun intérêt.
j’ai été ravie de trouver deux sites de poésie qui, je l’espère, vous donneront envie de goûter aux bons mots des autres.

Celui-ci me plait beaucoup parce qu’il est régulièrement mis à jour par un professeur de Français amoureux de cette langue et cela se voit : indexbis.php
Promenez-vous de Musset à Baudelaire et de Banville à Nerval en toute tranquillité..

Cet autre site à l’esthétique moins intéressante, mais plus précis encore, pose les différentes périodes allant du XVème siècle au Romantisme et vous promène avec des poètes qui pourraient vous être encore inconnus : www.poesies.net

Je me demande quel est celui qui vous plait le plus ? Bien entendu vous pourriez me dire, quel est l’intérêt de lire ces poèmes quand on a le plaisir des mots enchantés du livre. C’est juste, mais tout le travail de nos amis lettrés et passionnés méritent notre détour, quelque soit son support…

Merci à vous et à demain avec la philosophie !

Lou Ferreira

Marie Louise PETIET. Les lavandières

Vous la connaissiez cet artiste-peintre ?

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