
Chers Amis, bien que la photographie ci-dessus date de 1946, je la propose ici pour montrer à quel point la collaboration avec de grands cinéastes tels que Jean Carné ou Jacques Prévert nourrira la carrière de nombreux acteurs -dont celle de Jean Gabin-.
Ici le projet du film « Les portes de la nuit » devait se faire avec Marlène Dietrich, mais la séparation entre Gabin et Marlène se prépare en souterrain et ils ne le réaliseront pas ensemble.
voir le lien ci-après : https://moncinemaamoi.blog/2017/04/03/les-portes-de-la-nuit-marcel-carne-1946/
Je tiens à évoquer cette période lors de ma prochaine soirée littéraire et philosophique au château du Plessis-Macé (lieu mythique où a lieu tous les ans depuis 1950 le festival d’Anjou) . Pourquoi ? Parce qu’il se s’agit pas seulement d’évoquer de grandes figures de l’époque, mais également de situer un état d’esprit après le début du cinéma parlant et une seconde guerre mondiale qui n’en finit pas de désespérer l’Europe et les français qui se reconnaitront -pour la plupart- à travers l’expression artistique nouvelle de Jean Gabin.

Quels sont les enjeux existentiels perçus à travers ces productions réalistes des années 1930 ? Comment la classe ouvrière se retrouve t-elle dans les salles de cinéma et les projections naissantes alors que le théâtre demeure un lieu où les intellectuels et les élites parisiennes savourent un autre esthétisme et lequel ? C’est la signification même du visuel filmé avec force et authenticité qui va nourrir l’imagination des plus grands auteurs de cette époque et rendre solidaire une classe sociale délaissée économiquement.

Mon bonheur sera certain et j’espère que je vous le communiquerai.
Rendez-vous le Vendredi 22 Juillet 2022 dès 20h au château du Plessis-Macé. Je serai, évidemment en tenue d’époque comme toujours…
Belles journées à tous !
Lou

Jean Gabin dans « le jour se lève » de Marcel Carné (1939).