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Archive for the ‘Uncategorized’ Category

dessin extrait du Blog / site : dioscures.canalblog.com

Bonjour à tous !

Si je n’associe pas nécessairement la féminité, ou la femme à une attitude absolument rebelle, je ne peux m’empêcher de lui faire une belle place -et dans ma vie, et dans ce lieu d’échange- parce que le féminisme pose des questions avec des nuances qu’il est utile de rappeler ! Mais bien davantage quand le bon goût s’associe aux interrogations éthiques, esthétiques et politique au final…
J’ai ainsi fait la connaissance d’une charmante jeune femme : Morgause, qui nous propose son univers fin-de-siècle, avec un penchant pour la poésie, les arts préraphaélites et la photographie, qu’elle présente en ces quelques mots :

William Bouguereau « La Nuit ». (vous trouverez cette illustration sur son blog également).

 » (…) Le site des Éditions du Faune editionsdufaune.blogspot.fr, est un blog double, puisqu’il présente à la fois le webzine Faunerie, qui est ajourné assez régulièrement, et la maison d’édition, (qui n’est pas encore en activité parce que ce projet est jeune : cela fait environ trois mois que le blog est en ligne).

Faunerie est un magazine littéraire et artistique qui permet de mettre en avant de nouveaux talents -souvent injustement méconnus- ainsi que de construire un univers et une réflexion autour de thématiques proches du cabinet de curiosité, de l’Aesthetic movement du XIXe, bref, une vitrine d’idées et d’idéaux « vintage » vouant une adoration au Beau et au Bizarre. Si le magazine marche bien, nous prévoyons une publication papier trimestrielle regroupant les meilleurs articles du blog.

Quant aux futures Éditions du Faunes, nous espérons proposer plus tard deux lignes d’éditions : poésie et nouvelles, le tout illustré, en contradiction avec l’esprit littéraire ambiant qui ne publie presque que du roman. La ligne éditoriale se situe donc, comme pour le magazine, autour de la thématique du cabinet de curiosité, de l’étrange, du fantasme, de la mélancolie, etc.

Mon blog porte le nom de Les Echos Sans Nom :

echos-sans-nom.blogspot.fr.  »

Voilà chers Amis, les initiatives de cette qualité doivent avoir la place et les lecteurs qu’elles méritent : Les meilleurs !
Inscrivez-vous, cela ne coûte rien et contribuera à honorer un travail esthétique quotidien que je tiens à respecter.

Merci à tous

LOU FERREIRA

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James Tissot. 1875

Cher Amis : Tout va dépendre du nombre de pré-inscriptions dans les proches mois qui viennent !

En clair, notre association a longuement réfléchi à un projet qui serait annuel s’il venait à trouver son public et un succès réel. Nous avons l’intention d’organiser le SAMEDI 29 JUIN 2013 dans un lieu prestigieux à Paris, « La nuit des Esthètes »

Cette rencontre de qualité doit se préparer longuement à l’avance afin que les amoureux des Arts et des Lettres se retrouvent pour écouter des musiciens, des comédiens, des universitaires d’auteurs fin-de-siècle et faire des projets où le Beau demeurera l’obsession de tous.
Tous ceux qui auront envie de se vêtir (époque victorienne, belle époque, ou un style « entre-deux guerres ») en auront l’absolue liberté et cela nous semble même enthousiasmant comme désir….

Madeleine Lemaire. Après le bal.

Les pré-inscriptions sont ouvertes : plus de 150 invités sont attendus ! Le coût est de 35 euros par personne -mets et boissons comprises-, et vous pouvez compter en la totale transparence des comptes de notre association. (Tous les documents nécessaires vous seront fournis).

Dans un premier temps, nous vous demandons d’écrire à :

liliane-lou@wanadoo.fr
pour annoncer votre venue, et à partir de Septembre 2012 -jusqu’au mois de Décembre 2012, en fonction du nombre définitif de réservations, nous déciderons de maintenir ou non cette manifestation esthétique internationale.

Alors qu’en pensez-vous ?

A bientôt ! (les contacts sont si encourageants en une seule journée que l’enthousiasme est de mise !)

Le Cercle Esthétique et Philosophique Wildien
Présidente Lou Ferreira

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Editions de l’Amandier / Théâtre.

Oscar Wilde avait laissé entendre que cette pièce de jeunesse mettait d’abord en scène une histoire d’amour entre Véra et le tsarévitch, alors que le but premier était d’anéantir le tsar et nécessairement tout ce que représentait son pouvoir. Effectivement, tout au long des quatre actes, il est aisé de voir percer l’affection grandissante que Véra éprouve pour cet homme, qui semble comprendre les souffrances et les revendications du peuple. Elle refusera non seulement de l’assassiner, mais ne le laissera pas non plus se suicider (c’est l’intention du jeune homme à la fin de la pièce) : c’est elle qui met fin à ses jours.

Le thème choisi par le jeune Wilde, les revendications énoncées (le problème de la famine, l’écrasement du pouvoir, l’impossibilité d’accéder et de penser le Beau etc.), tout renseigne sur les sympathies politiques, philosophiques et la ferveur qui le rendaient au moins solidaire avec ses contemporains russes.

A n’en pas douter, Oscar Wilde connaissait les réactions politiques et littéraires des nihilistes russes depuis les années 1860 avec les hauts faits d’un Netchaïev, les ouvrages des Pissarev et de Tchernychevski.

Le révolutionnaire Serguei Netchaiev, grande figure du mouvement des nihilistes russes des années 1860

Ces mouvements désespérés et contestataires intéressaient et plaisaient à Wilde, ceux-là même qui pousseront Nietzsche à réfléchir sur l’impasse de ce mouvement extrémiste dont le leitmotiv était « vivre libre, mourir jeune ». (Il élaborera en grande partie la théorie du surhomme à partir de ce qu’il considèrera être un échec philosophique et politique. Tout du moins une réaction et une prise de position limitées).

« Le jeune socialiste Wilde, avec ce drame historique situé dans la lointaine Russie, voulait écrire un hymne à la liberté, contre la tyrannie » écrit Marie Claire Pasquier . Mais il me semble amusant de rappeler que non seulement plusieurs « Véra » ont réellement existé , mais qu’en dehors de l’héroïne de Tchernychevski dans son « que faire ?» (qui se prénommait aussi Véra), il y eu une autre intellectuelle, connue dans ce mouvement révolutionnaire qui a rédigé sa propre autobiographie intitulée « une nihiliste ». Son vrai nom est Sophia Kovalevskaïa, mais elle emprunte également le prénom de Véra. C’est une jeune fille de général, féministe et mathématicienne qui finira (comme dans la pièce de Wilde) par délaisser les agitateurs de son époque dont les revendications lui semblaient limitées, au profit d’une histoire d’amour intense.

Il ne nous semble donc pas étonnant que Wilde ait choisi ce prénom, encore moins qu’il se soit inspiré de la nature effervescente, (romantique par certains aspects), mais surtout anti-autoritaire de ces femmes qui tenaient tête à toutes les injonctions politiques et morales de leur époque, pour décider de leur destin. Le jeune Wilde est impressionné par le caractère décidé et autoritaire de ces femmes, ce qui paraîtra contradictoire avec certaines invectives apparemment misogynes. Pourtant lorsque Wilde rédigera son essai sur L’âme de l’homme sous le socialisme, il s’adressera à tous, et attribuera même certains passages à la condition féminine de la fin du siècle qu’il déplore. En particulier leur absence de position sociale, et le carcan dans lequel le mariage les emprisonne.

Lorsque Wilde fait dire à Véra : « Mais nous les nihilistes, nous lui avons (au peuple) maintenant donné à manger de l’arbre de la connaissance et le temps des souffrances silencieuses a pris fin pour la Russie », On retrouve l’urgence de la culture, du travail de la raison et des savoirs à transmettre au peuple pour le sauver du joug des oppresseurs. Pour Wilde, éduquer, politiser le peuple, c’est la première des solutions à envisager pour que tous finissent par accéder à l’esthétique comme perfectionnement de l’âme humaine. Il attribue donc un rôle central aux êtres de savoir (philosophes, politiques socialistes ou libertaires, et artistes) pour aider la population inculte et démunie, afin qu’elle prenne conscience de l’emprisonnement éthique et économique dans lequel elle se trouve.

Oscar Wilde croit qu’il peut par la bonne volonté, sa culture et ses déterminations, transformer la vision du monde appauvrissant dans lequel se perdent ses congénères.
« Le temps des souffrances silencieuses a pris fin pour la Russie » fait-il dire à Véra. C’est une injonction forte. Wilde propose le cri, le bruit. Il envisage dans cette pièce, (mais il le fera dans ses conférences et dans ses actes toute sa vie), de montrer et de dire à voix haute, voire de mettre en scène ce qui ne peut plus se taire. La ruine des valeurs sur lesquelles s’est construite la Russie Tsariste, manifeste le vide de sens et l’absence de projet qui caractérise le peuple en révolte.

Dans la bouche de Véra, Dieu semble déjà mort, mais pas pour Wilde. Ce qui ne l’empêche nullement de prendre fait et cause pour les colères de tous les peuples opprimés, mais sa particularité est de sortir ses personnages d’un rôle essentiellement politisant, nihiliste ou utilitariste.
En effet, Véra se poignarde pour que le jeune Tsar –qu’elle a fini par aimer- ne le fasse. Et elle meurt en étant convaincue que son but était de « sauver la Russie ».
On pourrait se dire que Wilde jouit de l’improbable, mais ce serait sans intérêt. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il se refuse décidément à exclure la passion amoureuse, le geste romantique et la beauté de l’intention. L’auto-destruction, éventuellement, mais toujours pour le beau ou l’amour. Mourir pour le peuple lui paraît limité et insuffisant, même s’il admire Kropotkine, Stirner et les actes de foi libertaires jusqu’au désespoir.

Il y a une valeur au-dessus du strict politique et matériel, c’est l’arbre de la connaissance, et l’Art. Chez Wilde, c’est ce qui transforme une intention nihiliste en surhomme esthétique dirions-nous.

LOU FERREIRA

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Première tombe d’Oscar Wilde (1900-1909) au cimetière de Bagneux.

Deuxième tombe de Wilde -sculptée par Jacob Epstein- au cimetière du père Lachaise à Paris.

Cette seconde photo me donne l’opportunité de présenter un auteur que tous les lecteurs de Wilde connaissent : Jim Yates.

Je l’ai rencontré dans mes salons Littéraires et lors de diverses commémorations wildiennes. C’est un être particulièrement chaleureux, haut en couleur ! Il aime la vie, c’est un hédoniste altruiste (l’expression est malheureuse, mais la précision est importante) et son ouvrage ci-dessous : « Oh père Lachaise » n’exclut en rien certains questionnements philosophiques que Wilde aurait pu se poser par-delà sa pierre tombale …
Jim Yates m’a gentiment transmis deux présentations de son ouvrage :

La première en anglais, la seconde dans un français qu’il n’a pu mieux traduire, mais qui présente l’avantage de pouvoir être lu par ceux qui ne lisent pas l’anglais.

En anglais :

 » At the beginning of Oh! Père Lachaise, Oscar Wilde has been dead for years. His corrupted body has been lain to rest first at the Bagneux Cemetery in Paris and later disinterened and reburied at the Parisians most favourite place: the cemetery of Père Lachaise.

After a turbulent life, surely Wilde’s restless soul could expect to find peace at last and a place in Paradise. But in the Purgatory attached to the famous Parisian graveyard, his soul is uneasy. He is confused by his exclusion from Paradise and tormented by memories of a past besmirched by betrayal, most of all his loving wife Constance and his sons, Cyril and Vyvyan, still children when he was imprisoned, never to see them again.

Yet Oscar’s years in Purgatory have not been without recompense. With his wit intact he has captivated the souls of Père Lachaise. He had continued to write on an attempt to utilise his talents, which were maturing when virtually destroyed by his trials, imprisonment and premature death. Most important, he has made new friends. Amongst the rich cast of characters whose souls surround him in Purgatory are the American singer Jim Morrison, whose grave is both the most vested and yet the most desecrated in the cemetery. Other friends include Chopin, Seurat, Edith Piaf, Alfred de Musset, Colette, Proust, Jane Avril, Delacroix and Balzac.

As Oscar’s soul declines further and he slides into deep depression, developing obsessions about his genius, his friends rally around him in an attempt to restore the writer to well-being and perhaps guide him into Paradise.

Jim Yates’ Oh! Père Lachaise marks an extraordinary debut. It is richly discursive, often amusing but also a philosophical novel about the debt we each owe to our past, to the nature of our being and the healing qualities of love. It is a fine addition to the vast library about that most iconic of figures: Oscar Wilde « .

En français tel qu’il me l’a proposé : j’aime le charme des imprécisions. J’y perçois toujours les efforts de l’autre pour se faire comprendre.

 » Au commencement de l’ouvrage « Oh! Père Lachaise » , Oscar Wilde est mort depuis des années. Son corps allongé pour se reposer d’abord au cimetière de Bagneux à Paris sera plus tard enterré à l’endroit favori des Parisiens: le cimetière du Père Lachaise.

Après une vie mouvementée, l’âme sûrement agitée de Wilde s’attendait à trouver enfin la paix et espérait une place au paradis. Mais dans le Purgatoire parisien, elle est mal à l’aise. Il est déçu par cette exclusion et tourmenté par les souvenirs d’un passé entaché par les trahisons qu’il a fait subir à son épouse aimante Constance et la peine endurée par ses fils, Cyril et Vyvyan, (encore enfants quand il avait été emprisonné), et que l’on avait interdit de revoir.

Pourtant, ces années d’ Oscar passées au Purgatoire n’ont pas été sans récompense. Avec son esprit vif intact, il a captivé les âmes du Père Lachaise. Il a continué à écrire sur tous ceux qui tentaient d’utiliser ses talents, et s’est fait de nouveaux amis. Parmi les riches personnalités que comptent les âmes du Purgatoire , il s’y trouve l’Américain Jim Morrison, chanteur, dont la tombe est à la fois la plus proche mais aussi la plus profanée dans le cimetière. D’autres amis partagent sa vie : Chopin, Seurat, Edith Piaf, Alfred de Musset, Colette, Proust, Jane Avril, Delacroix et Balzac.

Pourtant l’âme d’Oscar décline de plus en plus… Il tombe dans une profonde dépression et développe des obsessions à propos de son génie. L’effort de ses amis pour espérer apporter un bien-être à l’écrivain et peut-être le guider dans le Paradis enfin ne seront pas aisés.

« Oh! Père Lachaise » de Jim Yates est une nouveauté : c’est un ouvrage riche en propositions éthiques, souvent drôles mais aussi un roman philosophique sur la dette que nous avons tous face à notre passé, à la nature de notre être et aux mérites guerisseurs de l’amour. Il s’agit d’un bel ajout à la vaste bibliothèque du sujet qu’est Oscar Wilde. »

Merci cher Jim !


« Portrait » de l’auteur (avec son aimable autorisation)

Lou.F

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Trio Belle Epoque (photo de NATALIA SAVASTANO )

Je cherchais des articles sur la belle époque pour un instant de plaisir, et je suis tombée sur cette photo. Je me suis tout de suite sentie près d’eux, dans un univers qui allait me toucher.
En contact depuis quelques mois avec ce trio chaleureux et exigeant, et je n’ai jamais été déçue, ni par leur travail (que je vous laisse découvrir ci-dessous avec leur lien), ni par leur gentillesse et encore moins par leurs intentions artistiques :

Voici l’article qu’ils ont eu l’amabilité de me transmettre (Je laisse le charme de la traduction de l’italien !) :

 » L’ambiance musicale élégante et scintillante de Paris de la fin du XIXe siècle revit à travers les sons magiques d’un trio de musiciens, le Trio Belle Epoque: un violon,un violoncelle et un piano pour un voyage passionnant dans ces merveilleuses années. Avec efficacité expressive et un charisme spécial de la communication, Luca Bagagli, Marco Pescosolido , Maria Rosaria Napolitano ils ont capables de sèduire tous les publics de leurs concerts et de recréer le cadre salonnard “Art
Nouveau” des lieux où se rencontrait la société élégante et raffinée de l’époque.
Revivent donc les mélodies sublimes de Fauré, Satie, Godard, Massenet, les romances de Toselli, les valses de Johann Strauss, les ragtimes de Joplin et de Berlin, les pages pleines de verve des opérettes de Lehar, Bard et Benatzky.

Une partie du programme de concert , avec lequel le Trio se présente au public, est dediée également à la musique des compositeurs contemporains (style new age), laquelle est une réaffirmation – dans un cadre moderne – de la musique de salon , de divertissement de la Belle Epoque. Les arrangements ont été realisés par le Maestro Emilio Pescosolido, auteur des certains
morceaux de musique écrits pour le Trio , y compris “Tango”, “Dream”, “L’ultimo ballo”, ce dernier des vagues réminiscences debussyanes, en syntonie avec le répertoire entre la fin du XIXe et le debut du XXe siècle, sur lequel le Trio Belle Epoque a fondé sa identité stylistique. « 

J’invite les visiteurs de mon blog à consulter le site web www.triobellepoque.it pour approfondir la connaissance de trois artistes et de leur répertoire.

Prenez du bon temps, vous voyez bien qu’ils nous invitent ! Je les recevrai certainement un jour à un Salon Littéraire lorsqu’ils seront sur Paris. Merci infiniment à tous !

Lou Ferreira

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Chers Amis,
Je ne connaissais pas Louise, mais elle fait parler d’elle depuis quelques années déjà.
Provocante, intelligente et belle, cette jeune femme est en plus cultivée. Lorsqu’elle lit « Le jardin des Supplices » d’Octave Mirbeau, elle précise bien (ouf!) que ce sont pas les tortures qui la stimule, mais des désirs plus souverains, c’est-à-dire non avilissants mêlés à la beauté féminine qui la touche.
Sur toutes ses photos elle ajoute une couleur de décadence sans vulgarité, un zeste de poésie sans prétention, et un ravissement pour le regard de tout un chacun, parce que, je considère que de se plonger dans un tel univers sans faute de goût, c’est de l’hédonisme et de l’art. Son être et son apparaître sont authentiques.
Jugez-en :

Photo Adeline Rapon, bijoux Pagan Poetry voir le site / blog : le-jardin-des-supplices-pt-i

Ou encore celle-ci à l’époque des bordels fin-de siècle :

Photo : Emilie Carpuat. Make-Up/Hair : Laurène Dandois.

Voir ce lien : lapollonide-partie-i

Vous trouverez tous les renseignements à propos de tous ceux et celles qui oeuvrent à la beauté de son univers et de sa personne et voyagerez dans le temps avec Louise Ebel régulièrement…

Et celle-ci : une splendide apparition façon préraphaélite ….

lien : homedecoration

Lou Ferreira

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