Je reviendrai très vite à la philosophie, mais je perds tellement de temps à bavarder stérilement sur Hegel et Platon avec nombre de mes élèves, que je veux ici, rappeler les travaux plus sérieux des uns et des autres. Ou leur clin d’oeil d’esthète que je manque rarement…
Regardez ce joli site sur l’esprit fin-de siècle et les décadents :
On s’y distrait un temps pour se souvenir encore et encore de la danse fin-de vie de la belle Salomé wildienne.
Ou de la danse macabre de Gautier ! Quelle vitalité cette littérature-là justement !
Chers Amis, après un Salon Littéraire où le beau et la bonne humeur avaient leur place comme souvent, je reviens vers Oscar Wilde pour vous rappeler que le metteur-en scène Grégoire Couette JOURDAIN, nous propose sa création de « La ballade de la geôle de Reading » dès le 30 JANVIER 2013 !
Voici le lien qu’il vous faut absolument consulter pour toutes les informations utiles, tout comme les critiques qui ont très souvent salué la performance de Jean-Paul AUDRAIN : http://theatredelours.typepad.fr/
Deux comédiennes jouent donc en alternance la jeune épouse de Stefan Zweig. L’une d’elle, la charmante Ambre Alexis m’a fait parvenir quelques clichés pris au théâtre du Nord-Ouest.
Je vous propose ceux-ci :
Jean Dominique PELTIER (Zweig) et Ambre ALEXIS (Lotte)
Bernard LEFEBVRE (Romain Rolland et le metteur -en scène). Ambre ALEXIS.
Emma CHAIBEDRA (Lotte)
ET :
Emma CHAIBEDRA et Jean Dominique PELTIER
Leur plaisir de jouer est une évidence, et sur scène davantage.
Je sais qu’il est facile de parler ainsi de sa propre pièce, mais j’aurais pu ne pas du tout aimer. C’était tout aussi plausible, mais ce n’est pas le cas !
Merci encore à Ambre, Jean, Bernard et Emma
J’ai donc assisté à la Première de « Zweig mon amour » le Samedi 5 Janvier 2013, et je me suis dit que j’avais aussi de la chance. Les comédiens et le metteur-en scène ont respecté mon texte comme je l’espérais et leur liberté d’être et de réinventer une ambiance douloureuse a tout autant été évidente.
Vous étiez nombreux à être présents dans ce théâtre d’art et d’essai qui ouvre ses portes aux « jeunes » auteurs. L’émotion était bien là, le désir d’interpréter un Zweig à bout de force, une Lotte aimante jusqu’à la mort et un délicat Romain Rolland sûr de ses propos, n’ont pas fait défaut ce soir-là…
Vous pourrez me reprocher d’avoir écrit un texte un peu court, et je vous le concède, mais je vous l’ai dit : j’avais besoin de mettre au monde le cri d’un couple à bout de souffle.
C’est au travail de Jean Dominique Peltier (Zweig), Ambre Alexis et Emma Chaïbedra
(Lotte -en alternance-) et Bernard Lefèbvre (Romain Rolland -et Metteur-en scène !) que je dois beaucoup.
Chers Amis, voici l’affiche de cette nouvelle pièce au théâtre du Nord-Ouest !
Elle représente la robe rouge que portait Lotte pendant le carnaval de Rio. Une robe qu’elle a perdu, celle qui signait la fin de l’insouciance de ce couple emplit de douleurs.
A peine utilisée, ou sur le bout des doigts.
Comme une aiguille brisée au moment où il ne le fallait pas -aurait dit Romain Rolland…-
Cette courte pièce zweigienne, connaitra donc sa première le samedi 5 Janvier à 17h
Ce tableau d’Oscar Blhum est simplement un clin d’œil aux jeunes années de Stefan Zweig …
Mais je tenais à vous dire que la Première de ma pièce « Zweig mon amour » aura lieu le Samedi 5 Janvier 2013 à ………. 17h !
C’est une pièce de théâtre courte (maximum 1h10) : je voulais que la fin de vie de ce couple fusionnel, se retrouve sur scène le temps d’un cri, et les talentueux comédiens qui ont travaillé depuis des mois vous offriront, je suis certaine, l’instant douloureux où tout à basculé pour Zweig et sa femme Charlotte Altman.
Cette pièce qui se déroule en deux actes, montre de manière fugace (et pourtant insistante), combien le grand ami de Stefan Zweig, Romain Rolland, sera surpris et profondément déçu par le geste désespéré de Zweig. On pressent tout autant les doutes de Lotte, mais elle préfèrera la séduction de la mort comme déclaration d’amour justement.
Les comédiens : Jean Dominique PELTIER (Stefan Zweig), Emma CHAIBREDA, Ambre ALEXIS et Leman YILDIRIM (en alternance pour le rôle de Lotte), ainsi que Bernard LEFEVRE (dans celui de Romain Rolland et METTEUR-EN SCÈNE !),
…vous attendent avec bonheur en ce début d’année 2013 comme un cadeau….
Nous vous espérons tous, je le rappelle, le samedi 5 Janvier à 17h au théâtre du Nord-Ouest, 13 rue du faubourg Montmartre, 75009, Paris. (Métro Bonne Nouvelle).
Oscar Wilde, L’Eventail de lady Windermere. Edition bilingue. Préface, traduction, notes et bibliographie de Pascal Aquien. Paris : GF Flammarion, 2012
Chers Amis, Pascal AQUIEN, que j’ai eu le plaisir de recevoir au Salon Littéraire de fin Juin, vient de me communiquer sa dernière publication. L’édition bilingue de « L’éventail de Lady Windermere » de Wilde. La Société Oscar Wilde française avait également signalé cette nouvelle traduction dans son numéro de Rue des Beaux Arts de l’été : Publications.htm
Si vous cherchez la meilleure traduction qui soit c’est donc celle-ci !
Merci à tous et amusez-vous avec le style « au fleuret » de ce cher Oscar….
Il ne se passe pas six mois sans que notre ami Tristan Garcia ne publie un nouveau roman ou un essai, et ce, depuis « La meilleure part des hommes« , (prix Flore 2008).
Aussi à l’aise dans les essais et les traités métaphysiques (« Forme et Objet, un traité des choses« ) que dans la critique historique et la science fiction, il agace par sa puissance de travail qui offre toujours au public, de nouvelles façons d’aborder le Monde et les humains.
Mais presque tout chez Tristan a été pensé et imaginé avant que Frédéric Beigbeder ne salue son premier roman. C’est vous dire s’il s’y est pris tôt, comme des évidences.
Il va nous présenter au prochain Salon Littéraire : « Les cordelettes de Browser » :
de la pure science fiction dit-on (Je vais rapidement me le procurer -vilaine que je suis !-), et je serai ravie de voir naitre à ce prochain Salon Littéraire un débat qui vous donnera peut-être envie de découvrir cet auteur délicat et profond. Le croiser, c’est être soulagé : la vanité et la prétention ne le concernent pas … (ouf)
MAIS IL NE VIENDRA PAS SEUL !
Il était temps que sa belle compagne « La Féline » ne fasse un peu plus parler d’elle aussi. Cette brillante agrégée et docteur en philosophie, est aussi musicienne et chanteuse. A eux deux, ce couple doit énerver …
Moi, ils m’épatent !
Agnès, grande brune incandescente (si si) vient de sortir un nouveau titre : « »Les Fashionistes » :
Écouter ici (AVEC LE TEXTE DANS LES INFOS, SOUS LE LECTEUR YOUTUBE !)
Voici le commentaire qu’elle a enfin voulu me donner à propose de ce nouvel album :
» La Féline incarne une voie rêveuse et cinématographique de la pop indé actuelle en France. Elle emprunte son nom au film fantastique de Jacques Tourneur « La Féline », où Simone Simon se mue la nuit en animal sauvage. Avec trois ep et un album (Wolf & Wheel, paru chez Balades sonores en avril 2011), elle a dessiné depuis 2008 les contours d’une pop indocile et racée, où les mélodies comptent autant que les textes.
Trio sur scène, elle mêle influences pop synthétique, folk et rock dans des shows nocturnes et envoûtants.
Elle prépare un nouvel album, en français, intitulé « Adieu l’Enfance ».
Les Fashionistes en est le premier extrait. Réalisé à Londres en collaboration avec Johnny Hostile (recording) et Dave Bascombe (mix), ce titre contemplatif et dansant, regarde l’époque passer, ses dandys de combat en tête, avec leur part de beauté presque inhumaine et leur part de désespoir.
Le titre sera en vente à partir du 15 octobre. On peut déjà plonger dans l’ambiance nocturne et troublante de son clip »
Voici la bête :
La Féline. Photo Louis-Paul Ordonneau.
ET POUR FINIR AVEC AUTANT DE TALENT ! : La comédienne MONIQUE LANCEL nous fera l’honneur de lire un extrait de sa nouvelle fantastique » « La naissance de la vouivre« .
Nous nous régalerons avec ces trois auteurs de qualité, c’est évident !
N’OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE A LA NUIT DES ESTHETES ! : De vos dons naitra ce beau projet : la-nuit-des-esthetes-levenement
MERCI A TOUS LES INVITES ET A SAMEDI 29 , dès 19h30
Mes rencontres au Théâtres du Nord-Ouest ont toujours été fructueuses et cette nouvelle est prometteuse ! :
La talentueuse comédienne Michèle Venard propose une soirée de lecture consacrée à Oscar Wilde
LE JEUDI 4 OCTOBRE A 19H à cette adresse : Théâtre Pandora, 30 rue Keller 75011 Paris. RÉSERVATIONS OBLIGATOIRES AU 01 42 39 21 61
Les lectures prévues (avec d’éventuelles petites modifications de dernière minutes) seront : -5 poèmes en prose
-Impressions d’Amérique ( précédé du poème En vue de l’Italie)
-Le Sphinx sans secret
deuxième partie : ( environ 22 ‘)
-Strophes de la Ballade de la Prison de Reading
Je pose ces mots d’elle : » « Lire plus ou moins bien, un texte bref est à la portée de chacun. Mais, tenir la durée avec l’intensité, faire entendre le rythme intérieur de l’œuvre, c’est une autre affaire et un tout autre enjeu artistique» »
Michèle Venard. (Avec son aimable autorisation).
Ou encore :
« La voix n’est pas que l’émission sonore, la présence à soi, la conscience… par la voix, on ouvre l’autre à tout ce qui n’est pas lui… dans la voix, il y a l’espace, la durée, la vérité d’incarnation.. la voix est geste, tension, elle est entièrement ouverte à l’altérité, quelque chose d’autre parle, par ma voix »
La comédienne lira également les 13 et 20 Septembre des textes de Witold Gombrowicz… J’ai eu le plaisir de lire les réactions des spectateurs et de la presse, ils sont unanimes ; sa voix et son Dire incarnent chaque texte avec puissance.
S’il y a bien un rendez-vous que je ne manquerai pas, c’est celui-là !
Mes remerciement à tous, et à Michèle Venard en particulier…
Edouard Cortes. Marché aux fleurs.
A très bientôt pour le programme du prochain Salon Littéraire à Paris !
J’ai beau me renseigner, je ne trouve pas de réponse à ma question : Où peut-on aller voir « SALOMAYBE » de Monsieur Al Pacino ?
Les prix se succèdent, les représentations ont eu un succès énorme outre-Atlantique; à Dublin les conférences avec Pacino sont sur Youtube et autres moteurs de recherches, Merlin Holland l’a rencontré il y a peu et ici, à Paris :
SILENCE.
Merci d’en informer Mademoiselle Lou qui admire le travail de Monsieur Pacino depuis bien longtemps, et davantage depuis que Wilde est devenu sa nouvelle passion :