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Posts Tagged ‘Proudhon’

Le jeune Léon TOLSTOÏ  : photo extraite du site :

Hyères rend hommage à Léon Tolstoï.

Bonjour à tous !

Je ne vais pas essentiellement rédiger les articles sur mes Salons Littéraires avec des superlatifs, ce serait manquer d’humilité…
Cela dit, par souci d’honnêteté, de réalisme et en acceptant par principe la sincérité des invités qui se sont réunis autour de Tolstoï, je dirai que cette soirée a été un instant de rêve, quelque chose qui donnait l’impression d’être dans un ailleurs…

L’accueil des châtelains et organisateurs en amont (en particulier de Nathalie GABRIEL), l’écoute tellement attentive et réactive du public, la passion avec laquelle je ne peux m’empêcher de choisir et d’aborder un auteur et la lecture intense, profonde et bien sentie du comédien Florent GILLES ; tout cela nous a permis de passer une très très belle soirée dans ce nouveau lieu : Le Château de la Perrière, aux portes d’Angers à Avrillé !



Intervention sur Léon TOLSTOÏ le 10/01/2020. Château de la Perrière.

Les œuvres et le parcours de Tolstoï ont été approchés philosophiquement grâce à l’admiration que ce géant de la Littérature avait pour Jean-Jacques ROUSSEAU, mais également pour sa pensée singulière dont les thèses approchaient celles de Hegel (dans la ruse de la Raison) ou dans les réflexions de Nietzsche à propos du dépassement de soi et de son rapport à la vérité.

Le comédien Florent GILLES a contribué à ce que cette soirée soit touchante de par la qualité de ses lectures, et par les Confessions même de Tolstoï lorsqu’il a traversé la plus grave crise de son existence pour s’intéresser à l’Evangile et au Christ.

Instants précieux avec Florent GILLES.

Je n’ai pas manqué de souligner l’influence de Proudhon sur le jeune Léon Tolstoï, puis de rappeler un échange de correspondance entre Gandhi et Tolstoï à la fin de l’existence de ce dernier ( en Novembre 1910).

Le Comte Léon TOLSTOÏ  : photo extraite du site : https://unpontlance.wixsite.com/cathos-ecolos/tolstoi-lesclavage-moderne

Certains se demanderont toujours pourquoi tel ou tel aspect de son travail n’a pas été assez creusé…Alors je rappelle ici que :

1) Il n’est pas possible de faire le même travail que celui de ma thèse de philosophie ou de nombreux  spécialistes, (voire d’amateurs éclairés) en une petite soirée et cela, tous les mois sur divers auteurs…!

2) Donc, le but de mes Salons Littéraires est de piquer la curiosité des invités dans une ambiance fin-de siècle (ou autre) et d’avoir envie de retrouver par vous-même les thèmes que je propose. Je tiens seulement à partager des lectures communes et à échanger dans un contexte esthétiquement agréable : rien de plus et c’est déjà ça.

3) Mais, que l’on ne se méprenne pas : des années de travail constants ont été nécessaires pour donner la sensation qu’un exposé semble facile à transmettre en public. Je n’ai aucun génie ! Comme disait le grand Jacques BREL : tout n’est que travail, travail, travail et transpiration !

Lou FERREIRA

Pour finir, je vous recommande absolument l’exposition de Mélanie PASQUIER, une artiste peintre digne de ce nom et d’une créativité nouvelle avec des accents « symbolistes » (selon moi !) -beaucoup sont repartis avec ses flyers cartonnés et ses livrets-

Elle expose à Savennières ce mois de Janvier 2020 ( près d’Angers ), puis à Paris en Février 2020. Voici son site avec toutes les informations attendues…. (Vous pouvez lui écrire) : https://www.melaniepasquier.com/

Je vous donne rendez-vous au prochain Salon Littéraire consacré à Stefan ZWEIG le Vendredi 14 FÉVRIER 2020 ( Certes, c’est la fête des amoureux. Mais je garde espoir que vous choisissez par vous-mêmes la date d’un amour à fêter…)

Je vous souhaite le meilleur, à tous,

Lou FERREIRA

 

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Marguerite Durand, peinture à l’huile de Jules Cayron, 1897

Si aujourd’hui je me pose des questions quant aux revendications de certaines féministes à propos d’un « e » à auteur ou de l’exclusion du mot « Mademoiselle », je ne peux m’empêcher d’être particulièrement émue lorsque je lis régulièrement les combats de ces femmes depuis la révolution française….
L’une d’elle, à la fin du XIXème siècle se nomme Marguerite Durand. Après les récurrentes contestations des plus grands révolutionnaires contre leur émancipation (Proudhon disait -entre autre- « Soyez ménagères, ce mot dit tout », elle va lancer un journal : La Fronde.

Cette femme, belle et actrice à la Comédie Française, se dit « Féministe Chrétienne », républicaine, laïque, pas particulièrement anticléricale, ni foncièrement socialiste, elle va pourtant prendre fait et cause pour l’émancipation politique et économique des femmes, et son journal sera vendu à plus de 200 000 exemplaires quotidiennement.
Son influence sera longtemps considérable. Elle meurt en 1936

Un ouvrage fondamental raconte le combat de ces femmes (et des hommes parfois solidaires), celui-ci :

Michel Toulet, Anne Lise Carbonnier et Jean-Michel Lecat sont les auteurs de « La longue marche des femmes », paru aux Editions Phébus en 2008.

Passionnant….

Lou

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