Marguerite Durand, peinture à l’huile de Jules Cayron, 1897
Si aujourd’hui je me pose des questions quant aux revendications de certaines féministes à propos d’un « e » à auteur ou de l’exclusion du mot « Mademoiselle », je ne peux m’empêcher d’être particulièrement émue lorsque je lis régulièrement les combats de ces femmes depuis la révolution française….
L’une d’elle, à la fin du XIXème siècle se nomme Marguerite Durand. Après les récurrentes contestations des plus grands révolutionnaires contre leur émancipation (Proudhon disait -entre autre- « Soyez ménagères, ce mot dit tout », elle va lancer un journal : La Fronde.
Cette femme, belle et actrice à la Comédie Française, se dit « Féministe Chrétienne », républicaine, laïque, pas particulièrement anticléricale, ni foncièrement socialiste, elle va pourtant prendre fait et cause pour l’émancipation politique et économique des femmes, et son journal sera vendu à plus de 200 000 exemplaires quotidiennement.
Son influence sera longtemps considérable. Elle meurt en 1936
Un ouvrage fondamental raconte le combat de ces femmes (et des hommes parfois solidaires), celui-ci :
Michel Toulet, Anne Lise Carbonnier et Jean-Michel Lecat sont les auteurs de « La longue marche des femmes », paru aux Editions Phébus en 2008.
Passionnant….
Lou