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Posts Tagged ‘Arnaud Denis’

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Chers Amis….

 

Je m’ennuyais terriblement depuis que Décembre annonçait de longs mois politico-judiciaires lamentables et où le QI de tous les observateurs abusés frôlait celui des radiateurs.

Je me détournais aussi de Wilde et de l’exposition au Petit Palais qui m’avait laissée de glace. C’est vous dire…Alors je m’amusais avec mes étudiants angevins et je changeais de robe quotidiennement pour n’écouter que mes passions philosophiques et leurs rires…

Et puis un jour, on me demande d’accompagner « nos » jeunes à Paris et de choisir une pièce qui les « éduquerait »… Diable ! pourquoi m’infliger un tel rôle  ?!  Silence. Même Dieu semblait rire de ma colère passagère. Quand ils se mettent d’accord ces deux-là, c’est que le vent tourne en ma faveur.

C’est tombé un 9 Mars 2017. Il n’y avait -selon moi- que « Le portrait de Dorian Gray » à leur proposer :  une affiche éblouissante, des comédiens à l’allure enivrante et l’unanimité des grands « critiques » du Tout-Paris. Décidément Oscar…

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Depuis la co-fondation de la Société Oscar Wilde française avec mes amis, mes pièces de théâtre intimistes, ma thèse de philosophie sur Wilde et la centaine de représentations vues en France autour du paon Irlandais, j’étais convaincue que personne ne m’étonnerait. Ouf ! Je me suis trompée : Il y a eu Thomas le Douarec et son inspiration de feu !

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Thomas le Douarec   (http://www.agencesartistiques.com/Fiche-Artiste/2840-thomas-le-douarec.html)

 

Non seulement j’étais d’accord avec les critiques, mais en plus je respirais à peine devant tant de grâce artistique, tant d’ingéniosité quant aux coupes choisies dans le chef d’œuvre de Wilde, de si belles voix et un rythme qui m’a littéralement secouée. Je suis restée sans voix.Et mes élèves aussi…

Quel cadeau de la vie cher Thomas, ainsi que vos comédiens Arnaud Denis et Valentin de Carbonnières, Fabrice Scott, Lucile Marquis et Caroline Devismes.!

A partir de ce jour, je décide avec moi-même, que vous avez du génie. Et n’allez pas me demander de vous donner une définition kantienne ou hégélienne de ce terme !

 

Lou FERREIRA

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Pour en savoir un peu plus sur Thomas le Douarechttps://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Le_Douarec

 

 

 

 

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Mathieu Bisson, Marlyne Fontaine, Mathilde Bisson et Arnaud Denis: des acteurs au jeu savoureux. Crédits photo : Photo Lot

Bien que le mot « sérieux » sonne moins agréablement que celui de « constant » à mon oreille wildienne, je comprends toutefois l’idée de multiplier les sens, proposée par Jean Marie BESSET. Les critiques sont quasi unanimes : cette adaptation est un régal, une réussite sur tous points et le succès est total !
Certes les adaptations de cette célèbre pièce -qui se jouait alors que Wilde perdait son procès- sont considérables : elle est montée presque chaque année depuis sa création, et dans le monde entier…


Voici la critique intéressante du Figaro.fr d’Armelle Héliot :


« Il y a plusieurs façons de traduire le titre de l’une des plus célèbres comédies du grand auteur qu’est Oscar Wilde. The Importance of Being Earnest est un jeu de mots qui a toujours avivé l’esprit des traducteurs: «Constant» est le plus courant, mais Anouilh avait choisi «Aimé». Voici que Jean-Marie Besset, lecteur scrupuleux, préfère «sérieux»… On perd un prénom pour une précision de sens… Dans le texte établi par le directeur du Théâtre des 13 Vents, centre dramatique de Montpellier, on peut dire que l’allégresse spirituelle et caustique d’un Sacha Guitry est tressée à une rigueur, une lucidité presque sévère digne de La Rochefoucauld.

C’est l’un des grands intérêts de la production. Dans des décors qui permettent une belle liberté de mouvement, des costumes dans le ton de l’époque (la pièce fut créée en 1895 à Londres), Gilbert Désveaux, qui signe la mise en scène, s’appuie sur une distribution de qualité. Évidemment, avec ce chef-d’œuvre, une tradition s’est installée: un homme incarne Lady Bracknell. Ici, c’est le délicieux Claude Aufaure qui est naturellement bon et il donne une autorité et une malice à la Jacqueline Maillan à cette maîtresse femme! Et en révérend Chasuble, il est aussi très bien.

L’intrigue repose sur les deux couples: deux garçons dont l’un, Jack (Mathieu Bisson, très bien), s’invente un frère, servant ses déplacements en ville et l’autre, Algernon (irrésistible Arnaud Denis) endosse cette identité imaginaire ; deux jeunes filles, Gwendolen (la charmante Marilyne Fontaine), Cecily (craquante Mathilde Bisson) qui rêvent d’épouser un «Earnest», un garçon sérieux, et c’est justement le prénom du fantôme… On savoure le jeu enlevé et précis des interprètes qu’il faut tous louer. Ils ont trouvé exactement le juste ton… »

L’Importance d’être sérieux. Théâtre Montparnasse31, rue de la Gaîté (XIVe). Tél.:01 43 22 77 74. Horaires:20 h 30 du mar. au sam., dim. à 15 h 30. P laces: de 18 à 48 €. Durée: 1 h 45. . Jusqu’en juillet.

Courez-y !

Lou FERREIRA

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