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Posts Tagged ‘Verlaine’

Avant de trouver un peu plus de temps pour écrire sur Verlaine, j’ai pensé à Léo Ferré.
Vous pourriez vous demander « pourquoi elle nous promène entre la grâce d’un Wilde immortalisé sur une toile, et cet être chevelu et grimaçant, anarchiste de surcroit ? »

Et pourquoi pas ?

J’avais 17 ans lorsque j’ai écouté pour la première fois Léo Ferré et c’était « Âme te souvient-il  »

Et voilà, j’ai enfin décidé de lire un nombre fou de poètes -pas assez relus, je dois vous l’avouer-. Mais, grâce à cette mélodie, ce texte magnifiquement tendre et sensuel, j’ai eu envie de remercier Léo Ferré pour avoir proposé la poésie aux adolescents qui ont malheureusement souvent d’autres préoccupations…On n’est pas sérieux.

Et puis j’ai vu Léo chanter sur scène ses propres textes, c’était une force. Le 14 juillet 1993, il est parti et je n’ai pas aimé ça.

Verlaine, Rimbaud, Villon ou Baudelaire sont avec lui et c’est une belle idée….

Voici un site où vous trouverez des informations utiles sur Léo Ferré : index.html

Et un autre sur Verlaine pour passer le temps…. :
paul-verlaine

Photo trouvée sur ce lien : junglekey.fr

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Photo extraite du site / blog : printwords.co.uk

Tout de même, il me semble difficile de nier mon attachement aux Doors. J’ai lu les poèmes de Morrison, écouté avec attention les paroles surréalistes de certains de ses textes troublants, et j’ai en plus très vite retenu qu’il aimait beaucoup Wilde, Rimbaud et Verlaine. Ca explique un peu (pas complètement) sa décision de mourir à Paris.
Il aimait les poètes français, la langue française et loin de son personnage du « roi Lézard », nous avons tous fini par comprendre qu’il était aussi cultivé que fou. Brillant.
ne me demandez pas quelle est ma définition du « fou ». Je parle simplement de cette folie qui perçoit, intuitionne derrière les « portes » se qui s’y joue de tragique et de réel aussi.

Peu avant de mourir il aurait exprimé ceci :
 » « Mon corps me trahit. Le temps jusque-là suspendu a repris son cours. Je sens fléchir mes jambes et ma main n’est plus très sûre. Je ne me souviens plus des aléas du jour qui s’achève et je sens que mon visage se creuse, arborant les stigmates de l’angoisse qui me tord le ventre. Il me reste si peu de temps pour m’inventer une mort qui vaille la peine, que je vais devoir improviser. Je ne ressens aucune tristesse au moment de partir car cette vie de peu avait fini par me lasser. Lorsque la passion de faire vous a quitté, c’est le deuil de son miracle personnel qui commence. La mort, ma mort, approche à grandes enjambées, me passe, me dépasse et je trépasse. Vous parlerez bientôt de moi au passé, sans nostalgie de ce que j’ai été, sans compassion pour celui qui marchait, déjà invisible, à vos côtés. Je meurs, oui, mais d’une mort surnaturelle, une mort qui n’appartient qu’à moi et que je refuse de partager avec personne. Seul, je l’étais déjà depuis de longues années, piégé dans l’impasse des attachements irrésolus. » (Paris, Café de Flore, 22 mai 1971)

Article paru sur le site : jim%20morrison.html

Il y a des accents de « De Profundis » qui me paraissent authentiques, tout simplement…
Il y a toujours beaucoup à dire sur « The Doors » et sur Morrison en particulier.
Je vous conseille donc ce blog qui me parait complet et où vous pouvez à loisir vous promener pour y découvrir les influences de Morrison et la sensibilité d’un poète peu reconnu encore :

jim-morrison-la-legende.over-blog.com

Le Père Lachaise a ses deux artistes les plus visités : Wilde et Morrison. Beaucoup le savent déjà certes… Et qu’ils étaient d’origine irlandaise tous les deux également !

Lou

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