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Emile ZOLA

Cher Amis,

Emile ZOLA était à l’honneur ce vendredi 12 NOVEMBRE 2021 au château de la Perrière à Avrillé près d’ANGERS.

J’ignorais qu’un jour je lirai avec un intérêt appuyé les œuvres de cet écrivain, dont les Arts et la manière de vivre étaient aux antipodes de ce qui me passionne, c’est-à-dire: les mouvement romantiques, surréalistes, dadaïstes et surtout de l’Art pour l’Art » …

Certes, je les ai cités dans le désordre historique -si je puis dire-, mais lorsque je me suis concentrée pendant des mois sur l’écriture de ce cher Emile ZOLA, j’ai réalisé, que seuls, nous les lecteurs, devions prendre possession de ce qui est décrit pour laisser notre imagination nous émouvoir ou nous effarer.

ZOLA n’a donc laissé personne indifférent ce vendredi 12 Novembre 2021 et le comédien Florent GILLES , accompagné de Charles Rieux ont donné la force que j’espérais dans chaque texte pris au vif !

Il n’y a pas eu de photographe ce jour-là (exceptionnellement), mais j’ai reçue celle-ci, dans les couloirs plus sombres du château. Pour le plaisir…égotiste ?

Au château de la Perrière: Lou, le 12/11/2021. Photo de Florent GILLES.

A très bientôt pour mes prochaines soirées :

Le Mercredi 15 DECEMBRE 2021 soir au château de la Perrière : « De Brooklyn à Paris : L’ESPRIT des années folles ».

DERNIER SALON LITTERAIRE DE L’ANNEE ET DANS CE CHÂTEAU. JE SUIS INVITEE AILLEURS….

Si vous pensez que Louise Brooks résume à elle-seule les années folles ce serait triste … Mais si je dis « Esprit » des années folles, c’est parce qu’au sortir de la première guerre mondiale, les bouleversements artistiques, littéraires et philosophiques ont annoncé un autre monde…Peut-être plus fou, peut-être plus libre et plus désespéré…

Avant de vous quitter, je tenais à remercier Thomas Le BRAS pour les photos que j’aime beaucoup … (Comme nombre d’entre nous, étrangement, je n’aime jamais les séances photos ..)

Soirée Agatha Christie (Octobre 2021) . Une réflexion sur le silence en famille et l’urgence de la vérité.

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Château de la Perrière (photo extraite du site https://www.revedechateaux.com/fr/annonce/mariage-au-chateau-de-la-perriere-1096160196/voir)

Chers Amis !

J’ai, une nouvelle fois, été infidèle à ce site esthétique pour des raisons tout à fait pardonnables je pense…

Comme vous l’avez peut-être lu précédemment, j’avais re-crée un Salon Littéraire au château des FORGES à Angers (entre Novembre 2018 et Mai 2019), mais il a été revendu et il me fallait trouver un lieu aussi agréable pour vous et moi. (mais oui…)

Grâce à des êtres admirables et efficaces, cela est une nouvelle réalité : Alain, Évelyne, Nathalie et mon époux Patrice HOMMAIS se sont mobilisés et ont été accueillis par les responsables du Château de la Perrière. Ces derniers ont eu la délicatesse de me demander de choisir les pièces du château qui me conviendraient pour mes Salons Littéraires ! (N’est-ce pas enthousiasmant ?)

Château de la Perrière (Photo extraite du site https://www.laperrierechateauandgolf.com/ )

Je n’ai plus qu’à vous y convier…

N’oubliez pas ces principes simples (qui font écho aux inquiétudes de certains…) :

1) Il n’est pas utile d’avoir lu l’auteur -ou les thèmes proposés- pour venir écouter les intervenants ou ma présentation ! Soyez détendus…

2) Tous les âges et tous les métiers peuvent (et doivent) se sentir à leur place dans mes Salons Littéraires.

3) Si j’ai une prédilection pour les 19ème et 20ème siècles, il y aura toujours une actualité sur les œuvres contemporaines, les lectures de comédiens, les questionnements du public ! Je déteste l’idée d’une politique éventuelle imposée lors de mes animations. Aucun thème ne doit être figé dans une époque ou dans un style. Tout doit nous enrichir…

4) Toutes les régions de France et de Navarre sont chaleureusement conviées également, au sens où je propose que l’on se déplace dans une belle province (comme on allait chez Georges SAND -bien que je ne sois pas un écrivain de renom ! ni de son talent !), et non pas uniquement penser à PARIS. Mes Salons Littéraires dans la Capitale étaient un plaisir constant, mais en Anjou, je les préfère encore…

Le comédien Alexandre GIET et Lou FERREIRA (Salon dédié à Jane AUSTEN, Mai 2019 )

Salon Littéraire sur Georges SAND et Alfred de MUSSET (Février 2019) au Château des FORGES à ANGERS

Salon Littéraire consacré à Victor HUGO (Avril 2019)

Voilà pour un petit aperçu …

Je vais écrire un court article pour annoncer le prochain Salon de demain vendredi 10 Janvier où je présenterai Léon TOLSTOÏ dont l’association des « Amis de Léon TOLSTOÏ » œuvrent admirablement avec Colette TOLSTOÏ :

Actualités

POUR FINIR, VOICI LE PROGRAMME DE L’ANNÉE 2020 :


VENDREDI 14 FÉVRIER 2020 à 19h30 : Stefan ZWEIG
VENDREDI 13 MARS 2020 à 19h30 : Virginia WOOLF
VENDREDI 10 AVRIL 2020 à 19h30 : MONTAIGNE
VENDREDI 12 JUIN 2020 à 19h30 : Albert CAMUS

VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2020 à 19h30 : Émile ZOLA
VENDREDI 09 OCTOBRE 2020 à 19h30 : COLETTE
VENDREDI 13 NOVEMBRE 2020 à 19h30 : Guy de MAUPASSANT
VENDREDI 11 DÉCEMBRE 2020 à 19h30 : La Belle ÉPOQUE

Pour les réservations, écrire à l’association SLPAA (Salons Littéraires, Philosophiques et Artistiques Angevins).
C’est une association récente, loi 1901, qui implique une organisation en amont.

slpaa@hotmail.com

(Adhérents 6 Euros, Non adhérents 10 Euros)

A bientôt et très belle année à tous !

Lou FERREIRA

Lou FERREIRA au Salon Littéraire dédié à Boris VIAN

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The admiring glance. A. Toulmouche

Simplement finir la soirée en douceur… L’artiste peintre Auguste Toulmouche est suffisamment inconnu -je pense- pour vous communiquer ici quelques informations de base et connaitre un peu plus son univers :

 » Auguste Toulmouche est né à Nantes en 1829 où il commence à étudier la peinture avec un ancien élève de Delaroche. Elève de Gleyre depuis 1846, il se lie d’amitié avec le peintre néo-grec Hamon en 1847 qui partage alos son atelier avec Gérome. Il expose pour la première fois au Salon de 1848 et obtient une médaille de troisième classe au Salon de 1852. En 1853, les l’impératrice Eugénie et la Princesse Mathilde achètent les deux toiles qu’il expose au Salon, respectivement Les Premiers pas de l’enfance et Après déjeuner. L’Exposition Universelle de 1855 consacre le succès de Toulmouche qui a deux tableaux, La Terrasse et La Leçon de lecture* d’inspiration, néo-grecque. Mais, dès le Salon de 1861, le peintre change de manière ; la figure de la femme bourgeoise, saisie dans son intimité telle que la fantasment les hommes du XIX° siècle, domine dans ses scènes de genre : jeune fille rêvant à la lecture d’un premier billet d’amour, mère attentive faisant réciter ses fables ou ses prières à son enfant, veillant sur son sommeil ou consolant ses chagrins, lectrice appliquée d’une eouvre au-dessus de son intelligence d’éternelle mineure ou gracieuse mondaine accueillant les visiteurs*…

Le billet d’amour.

Ces oeuvres, comme celles de Gérome, sont régulièrement reproduites par Goupil mais elles sont également copiées par le peintre qui doit satisfaire une clientèle de plus en plus nombreuse à chaque Salon ! Désormais, le peintre marche d’un pas sûr vers la gloire : il obtiendra le grade de chevalier de la légion d’honneur en 1870. Il faudra attendre les années 80 et les premiers balbutiements de la victoire impressionniste pour que Toulmouche voie décliner sa renommée et sa fortune.

Curieusement, Toulmouche, peintre de la vie mondaine, est lié avec Monet : la tante de celui-ci, parente par alliance de Toulmouche, lui a confié son neveu, »racheté » après un an de service militaire en Algérie, en 1862. C’est Toulmouche qui oriente le jeune peintre vers son maître, Gleyre. Tout sépare néanmoins les deux peintres : à la différence d’un Gervex, Toulmouche ne renoncera jamais au réalisme photographique et aux poses emphatiques de ses modèles. Lorsqu’en 1874 il expose au Salon Le livre sérieux et La Réponse, Zola raille ces « délicieuses poupées » qui font partie des « oeuvres les plus regardées » :

Le billet.

« Je vous signalerai encore quelques oeuvres qui me paraissent devoir être les succès du Salon. D’abord, les trois toiles de Carolus-Duran, un portrait charmant de sa fille, un portrait plus discutable de la comtesse de Pourtalès, et une grande femme nue, au milieu de feuillages trempés de vapeur, qu’il a intitulée : Dans la rosée. Ensuite, deux pendants de Duez, un peintre dont le nom va devenir populaire : une fille à cheveux rouges, superbe de crânerie, et une vieille chiffonnière, la hotte au dos ; le titre Splendeur et Misère suffit à faire comprendre l’antithèse. Puis je cite en tas le grand christ jaunâtre de Bonnat, les portraits élégants de Cabanel, les délicieuses poupées de Toulmouche, les figures charbonnées de Ribot, les saintetés au miel de Bouguereau, les très beaux panneaux décoratifs de Puvis de Chavannes, toutes les gloires plus ou moins solides qui font le plus bel ornement du Salon depuis des années. «  E.Zola

Lettres de Paris – Le Salon de 1874

La lettre. (et oui encore…)

Informations que vous pourrez retrouver sur le blog : Toulmouche.html

et compléter avec le beau site / Blog :

auguste-toulmouche-1829-1890.html

Ce texte est donc extrait du site : Toulmouche.html

Vous y trouverez d’autres articles sur divers artistes du XIXème siècle où Zola est à l’honneur ….

Belle soirée à tous !

Lou FERREIRA

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