Alfred Stevens. Jeune femme lisant.
Si Alfred Émile Stevens (1823-1906), peintre romantique Belge, commence par peindre des sujets reflétant la vie misérable des basses classes de Paris, il change de sujet à partir de 1860 et connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la dernière mode posant dans des intérieurs élégants. En ce sens, son art est un témoignage de qualité quant aux goûts vestimentaires de la seconde moitié du XIXème siècle en Europe.
Alfred Stevens. The attentive listener. (1879).
Il fait un triomphe à l’Exposition universelle de Paris de 1867 où il reçoit la Légion d’honneur. Son atout sera d’être autant apprécié à la cour impériale de Napoléon III, que dans la haute société ou les milieux artistiques et bohèmes de la capitale. C’est un ami intime de Manet, mais il influencera également James Whistler avec lequel il partagera un enthousiasme pour les estampes japonaises.
Alfred Stevens. Sphink parisien.
En 1900, il est le premier artiste vivant à obtenir une exposition individuelle à l’École des Beaux-Arts de Paris.
Alfred Stevens. Prête à sortir.
Pour côtoyer la vie et l’oeuvre de ce peintre du XIXème siècle, voici deux liens intéressants :
http://www.latribunedelart.com/alfred-stevens-article002400.html
Et : http://www.mementoproduction.be/site/production-et-distribution-dvd/alfred-stevens-l-homme-qui-peignait-la-femme
Pour tous ceux qui souhaitent se procurer un documentaire à son sujet…
Alfred Stevens. Femme élégante voyant filer un vapeur (marrant non ?)
A bientôt !
Lou Ferreira