De Daniel Salvatore SCHIFFER : « Oscar Wilde, splendeur et misère d’un dandy »
Chers Amis,
Depuis le mois de Septembre 2014, le magnifique « objet d’art » qu’est le dernier livre de Daniel Salvatore SCHIFFER, connait un franc succès et il est justifié. Non seulement parce que je connais l’auteur, mais surtout parce que je l’ai lu et admiré. Le style soigné, précis et léger à la fois mais qui rappelle à quel point Schiffer a tenté d’appréhender la personnalité complexe et riche d’Oscar Wilde. Les illustrations sont un régal, et le contenu invite à de multiples interrogations sur le profil artistique, « politique » et psychologique du dandy.
On y passe du temps et ce temps-là nous fait du bien !
C’est donc à l’image de Schiffer : une élégance morale, une fidélité quant à ses engagements politiques, esthétiques et moraux et un savoir-faire pour mettre en lumière ce qu’il veut nous dire. Parce que Daniel Salvatore SCHIFFER n’est pas homme à se taire, -autant dans les compliments que dans les colères- et quand il produit un travail sur Wilde, on peut être certain (tout comme le « Wilde, qui suis-je ? » de Danielle Guérin -cf mon article- ), que c’est avec respect et prudence surtout que le dramaturge sera abordé.
Daniel Salvatore SCHIFFER
Ce n’est pas sa première approche, il avait déjà beaucoup écrit et pensé sur le dandy à l’œillet vert et auteur de « l’âme de l’homme sous le socialisme » -mon ouvrage favori-, mais aussi « le portrait de Dorian Gray » ou « Salomé »…
Ce livre est beau, il est conçu avec goût, élégance et il s’adresse autant aux néophytes qu’aux connaisseurs de Wilde ( tout comme celui de Danielle GUERIN ), mais certes, les Éditions de la Martinière ont fait un sérieux investissement quant à l’esthétique du livre lui-même, c’est un autre concept.
Alors, prenez du plaisir avec ces deux livres parus dans la même période puisque avec Wilde, c’est le premier objectif visé et à viser !
LOU FERREIRA
Votre commentaire